Le coin des Morses
Nous voilà après un petit crochet par la Martinique arrivés sur un catamaran à Saint Vincent et aux Grenadines,un groupe de 32 îles qui forme un état ,situé entre la Martinique et la cote Caraïbe du Venezuela. Pendant deux semaines ce ne sera que du bonheur,de l'eau,des poissons ,des tortues, des coraux,du sable blanc, des plages immenses, des hamacs ,du rhum ...mais malheureusement.. ! Bien barré par notre capitaine Geneviève le cata a accosté sur ces îles paradisiaques. |
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Nous avons atteint « Moustique »réputée pour ses résidents désargentés qui se prélassent sur des hamacs,entre deux palmiers sur une plage déserte. Les vagues nous ont porté ensuite vers « Mayereau »,dominée par sa petite église avec un point de vue imprenable sur « Union » ,nous voulions louer du matériel de plongée mais le dive center était fermé, dommage... mais nous nous sommes rattrapés plus tard,sur « Union » et les « Tobagos Cays ». « Union » est une île importante, animée et on peut manger un délicieux crabe des palmiers farci. |
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Mais ce que nous ne savions pas c'est qu'elle abritait un redoutable pirate le « captain Harris » pourfendeur de langoustes et champion des Caraïbes du « lever le coude ». Nous voilà obligés pour lui échapper de fuir à travers les contrées désertiques des « Tobaggo Cays » on n'y trouve qu'un grand ciel bleu et une eau cristalline un peu trop chaude ou se prélassent des groupes de tortues de mer au milieu de dauphins joueurs et des animaux féroces prêts à bondir sur nous. |
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Heureusement nous avons pu trouver refuge sur « l’îlot Morpion », petit grain de sable au milieu de la mer des Caraïbes . Nous avons hissé les voiles direction Saint Vincent (149),île sauvage et mystérieuse ,théâtre des exploits du « Pirate des Caraïbes » version américaine. |
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Notre croisière dans les Grenadines s'est achevée à Sainte Lucie ,île dominée par ses deux pitons et par le volcan de la Soufrière. A Sainte Anne nous avons retrouvé la Martinique et bouclé notre beau voyage. |
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- Écrit par : Patrick BERTRAND
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C'est une plongée que l'on ne fait plus depuis très longtemps et pourtant que de choses à découvrir. Au départ la grotte "Arc en Ciel", qui démarre par 5,6 mètres de fond pour atteindre à sa sortie une quinzaine de profondeur (souvent prise pour la mystérieuse, qui elle se trouve plus loin du Briançon) avec sa sortie qui se découpe dans le bleu avec bien souvent un banc de sars qui vous attend. Nous continuons sur des gros blocs de rocher où les Mérous jouent à cache-cache avec les photographes.
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Nous arrivons alors, après un bon palmage, sur l'arche du Briançon qui se découpe dans le bleu, où des bans de sars impassibles vous ignorent, mais se prêtent volontiers à la pose photo. A notre retour nous croisons: daurades, loups, dentis, murénes, mérous, labres, chapons, rascasses, etc.
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Voilà une plongée qui ne dépasse pas les 25 m de profondeur, ce qui nous permet de rester une soixantaine de minutes à contempler la faune, dont nous remarquons et pouvons dire, qu'après le moratoire sur les mérous, la diminution de la pêche intensive, le chalutage prés des cotes, et autre braconnage depuis s'est nettement améliorée. | |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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_ Jeudi 13H 30 : je suis de retour de mon pays natal « Madagascar ». _ Vendredi : lessives, rangement des valises. _ Samedi 8H30 : je suis à Callelongue au rendez vous des plongeurs. Départ pour Caramassaigne. Immersion avec Guitou, la température de l’eau nous surprend ( 3 jours de mistral sont passés par là), l’eau est néanmoins claire. Tranquillement, mais sûrement, avec mon binôme photographe nous explorons bloc après bloc, en posant l’un pour l’autre pour la photo d’ambiance. Nous nous entraînons pour le Challenge. A dire vrai à 20 mètres, on n’a pas grand-chose à photographier. 45 minutes se sont écoulées, nous sommes dans la zone des 5 mètres lorsque le festival commence : 1 mérou fuyard passe devant nous rejoindre deux autres copains à 2m, ils « speedent » devant nous, de rocher en rocher. Je ne parviens pas à immortaliser l’instant, trop rapides les mérous. Mais Guitou, plus technique que moi, en « shoote » deux. Nous poursuivons notre chemin pour rejoindre le bateau, un banc de sars- tambours valse devant nous. Hallucinante vision ! Toujours pas au point, je réalise des photos minables, ils sont trop loin les bougres, Guitou les zoome… et toc ils sont dans la boite. On remonte sur le bateau, heureux. Moi avec plein d’images dans la tête et Guitou … dans l’appareil. Je sens que la concurrence au Challenge va être très dure ! Martine MALEGUE |
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- Écrit par : Martine Malegue
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Je suis née à Madagascar et j’y ai vécu 18 ans. Cette terre rouge me colle à la peau. Cette année, mon compagnon Patrick me propose d’y retourner, mais de visiter, cette fois-ci, le sud ouest du pays que je ne connais pas. En effet, j’ai vu le jour au milieu de champs de canne à sucre entre Ambilobé et Nosy Bé, dans le nord de Madagascar. Nous atterrissons à Antananarivo, la capitale perchée sur des hauts plateaux du Centre. En ce moment c’est la saison sèche, donc l’hiver : la température peut être basse, surtout le soir (pouvant descendre à 0 °C. Brrrr …..). C’est une belle ville, mais la misère y est très présente. Nous la visiterons brièvement au retour. Dès l’aéroport, nous prenons connaissance de nos trois guides et de notre groupe, composé de 8 autres personnes, des Vazahas (étranger) parisiens, très sympas, malgré leur origine. Direction le sud-ouest, en commençant par : Antsirabé : Visite des bonbons de Marcel, une production artisanale de bonbons à l’ancienne, aux différents parfums naturels de l’île (eucalyptus, gingembre, citron, grenadelle ou fruit de la passion, amande douce …), visite artisanale de la fabrication d’objets en corne de zébu, suivi de la broderie faite par des petites mains en or, pour terminer sur les pierres semi-précieuses. A midi, nous mangerons un très bon foie gras, réalisé dans la région. Direction Masiakampy, pour effectuer pendant trois jours la descente de la rivière Tsiribihina. Un moment paisible passé à contempler de superbes paysages, nous verrons de très près des crocodiles et nos premiers lémuriens. Le soir, bivouac sur les rives de sable de la rivière avec, sous un magnifique ciel étoilé, des chansons et danses traditionnelles. Notre participation fut de piètre qualité, mais les échanges très enrichissants.
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Après le calme, la piste nous attend… 100km en 4 heures pour arriver dans la région des Grands Tsingy de Bemaraha (des « pics »aux bords tranchants comme un rasoir). Nous verrons deux autres sortes de lémuriens. Près de Morondava, nous nous extasierons devant le coucher de soleil sur la mythique allée des baobabs. Nous arroserons cet instant magique un punch corsé, réalisé avec du rhum d’Ambilobé (ma région) aromatisé au gingembre. On peut le dire, un mélange détonant qui « désihinibe » … Puis descente vers le sud, 4 jours de rallye « Paris-Dakar », piste de sables, nids de poule (ou plutôt d’éléphant !), tôle ondulée, passage de guets et même de rivières en bac artisanal. Bref, secoués, nous terminons à chaque fois dans un endroit de rêve comme ; - Belo-sur- Mer, un petit village de la tribu des Vezo (tribu de pêcheurs renommés) : grande plage de sable doré, grande marée, des pirogues à balancier, voguant avec des voiles en drap trouées, et toujours de sublimes couchers de soleil, qui rendent encore plus rouge le paysage. Et pour ne rien gâcher : rhum arrangé, langoustes ou capitaines grillés, steak de zébu, romazava (plat national du pays, réalisé avec du zébu et une herbe qui vous fait « fourmiller » la langue, la « bred mafana »). |
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- Salary Bay : un endroit paradisiaque, une plage immense, des bungalows, un club de plongée. J’attendais ce moment avec impatience ! Un vent à décorner tous les zébus a failli compromettre ma seule et unique plongée (la sortie baleines a d’ailleurs été annulée). Ce fut une plongée assez sportive près de la barrière de corail : il y avait beaucoup de courant, et on s’est fait « brasser ». Mais j’ai plongé dans le canal du Mozambique ! J’avais apporté mon appareil compact sans flash. Les coraux étaient sympas, j’ai vu une rascasse lion, et un poisson gonfleur. Pour moi, cette « mer du sud » ne vaut pas celle du Nord avec ses archipels : Nosy Be, Nosy Mitsio, Nosy Faly, Nosy Ranja, Nosy Lava, Nosy Comba, Tsarbazina, Mangio… - Ranohira : porte d’entrée du parc de l’Isalo, où nous ferons une inoubliable randonnée dans des paysages à couper le souffle : montagnes , piscines naturelles, flore exceptionnelle … sans oublier de facétieux lémuriens. Puis ce fut le retour, nous avons retrouvé le goudron à Tuléar : la fameuse Nationale 7 ! Après avoir visité Fianarantsoa, la ville créée par la reine Ranavalona 1ère, dont l’occupation favorite était la décapitation des Chrétiens, nous bouclerons la boucle à Antsirabe. J’ai été ravie de retrouver dans la brousse, cette population gentille et accueillante. Ces enfants qui malgré leur pauvreté, ne cessent de sourire et cherchent en permanence le contact ( « comment tu t’appelles ? » ), qui dansent dès que 2 notes de musique se font entendre, qui s’amusent avec des jouets de fortune : un bâton, une roue… Ces enfants avec des yeux qui « leur mangent la figure » et qui adorent se faire prendre en photo, juste pour se regarder dans la boîte et éclater de rire en se voyant. Mon île rouge, c’est le pays du « mora mora » (tout doucement …), de la tradition, du respect des ancêtres, de la jovialité, de l’artisanat. C’est un pays riche en couleur, en ressources. Et pourtant leur situation politique est loin d’être réglée, et la misère est malheureusement bien installée. J’espère vous avoir donné envie de découvrir le pays de mon cœur. Quant à moi, si Dieu le veut, j’y retournerai encore … Véloma (aurevoir) La zanatany (personne née au pays)
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- Écrit par : Martine Malegue
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Toujours avec mon binôme préféré, Guitou (entre photographes, on se comprend!), on s’immerge, à 10 mètres, un « ploc » strident résonne dans nos oreilles … Guitou m’interroge, et je lui montre le dos de ma bouteille, comprenant qu’un flexible vient de casser. Calmement, on remonte: mon direct système vient d’imploser. Je rejoins le bateau en pestant, croyant que la plongée va me passer sous le nez. Heureusement, à bord, Sophie qui est venue soutenir son Bernard chéri, notre pilote sécurité, ferme ma bouteille prestement et propose de prendre le détendeur de la petite Manon qui attend patiemment, le retour de Philippe pour faire une plongée sur Monastério. Je crie « 165 bars » à Guitou, qui attend avec Myriam et Jean Pierre. |
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- C’est bon , on y va, on ne plongera pas profond! Avec l’accord de mon binôme, je me remets à l’eau. En début de plongée, nous ne verrons que deux poulpes amoureux en plein préliminaires. La palanquée de Philippe nous rejoint et Guitou, concentré sur ses réglages photographiques, va se faire « secouer » par Philippe, qui derrière lui mime ce que les poulpes s’apprêtaient à faire. |
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En faisant nos paliers, nous verrons les dentis tournoyer autour de nous et 3 mérous jouer à cache- cache dans la faille. Un vrai bonheur encore! On comprend pourquoi Jean Pierre est un inconditionnel de ce site! |
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Au club-house, l’apéro traditionnel, avec quelques tomates du jardin d’Anne, nous attend. Et Byzance! Luc a apporté un cageot rempli de girolles, que Jean Michel va poêler à l’ail et au persil (un vrai régal!), accompagné d’un riz au beurre ou plutôt d’un beurre au riz. | |
Bien que nous soyons conscients des quelques kilos superflus que nous avons, nos allons réjouir nos estomacs de ces succulentes saveurs. Un dimanche de bonheur, qui se terminera sur le terrain de boules: traditionnel partage d’amitié. Un grand merci à Bernard et Sophie pour nous avoir permis de faire notre plongée, à Luc pour le don de la cagette de girolles, à Jean Mi et Dany pour nous avoir délectés , et enfin à Anne pour ses délicieuses tomates bio. |
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- Écrit par : Martine Malegue
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