Le coin des Morses
10 °Opération Calanques propres Les Morses de la section plongée de Marseille Sports Loisirs Culture, ont répondu présent, comme les années précédentes à la 10° opération calanques propres. Les Morses au nombre de 25 unis dans cette opération avec des adhérents du CIQ de la calanque, ont nettoyé l'avenue des Pébrons et les abords de la calanque, nos plongeurs n'ont pas pu se mettre à l'eau, vu sa clarté et le courant qui y régnait en maître, empêchant toute opération de nettoyage sous-marin. Mais, samedi prochain si la mer s'y prête, nous continuerons cette opération de nettoyage sous l'eau. Une benne remplie et de nombreux sacs ont été récoltés, dans l'attente d'être évacués par la ville de Marseille. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Voilà un nom qui devrait éveiller l'intérêt de plus d'un morse : le requin baleine, un must pour ceux qui l'ont vu, un mythe pour les autres. Vous allez déchanter car ce n'est pas ce que vous croyez. Il y a bien des requins baleines au Kenya, mais je n'en ai pas vu (encore !). Non, le "Requin baleine" ou mieux le "Whale shark", c'est le nom que j'ai donné à ma land rover toute neuve. Enfin, elle a déjà quelques kilomètres au compteur car je ne la ménage pas. Bleue avec un toit blanc, il ne lui manque plus que des points blancs un peu partout pour ressembler à un requin baleine. J'hésite à sauter le pas car comme elle est, elle a la couleur des lands de la police de la route. Je ne l'ai pas fait exprès mais c'est bien pratique : avec mes plaques diplo rouge, quand j'arrive à un barrage routier, et il y en partout pour ramasser quelques sous, tout le monde se met au garde à vous pour me laisser passer. Ils doivent être un poil surpris de voir un blanc mal rasé en T-shirt répondre à leur salut avec la mauvaise main, mais le général Mzungu est déjà loin quand ils reviennent de leur méprise. Ils ne leur restent plus qu'à se consoler en admirant ma superbe housse de roue de secours : un requin baleine vue de l'arrière avec la mention "dive club of Nairobi". |
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Enfin, les policiers restent plus aimables que le rhinocéros du parc national de Nairobi qui tout à coup s'est mis à charger ma land alors que j'étais en train de manger un sandwich en le regardant s'approcher gentiment. Juste le temps de mettre le contact et le pied sur l'accélérateur pour éviter une jolie décoration en trou de corne de rhino dans l'aile arrière gauche. Dive club of Nairobi, c'est vrai, il y a bien une section plongée au Moutain Club of Kenya, mais la mer est si loin. J'ai bien réussi à aligner quelques plongées, mais je ne suis même pas certain d'avoir rempli une carte de dix plongées en huit mois. Et je suis pourtant le plus assidu ! Bamburi, Kilifi, Watamu, celà sonne exotique mais c'est pas l'île coco. Enfin, les récifs sont en plutôt bon état, il y a beaucoup de coraux et poissons multicolores et faunes étranges (poisson feuille, mantys shrimp, murène nid d'abeille ou verte, nudibranches variées, poissons clown, papillons, chirurgiens, perroquet, mérous de diverse espèces ... ) mais on s'habitue comme à tout. Il manque un peu d'éléments exceptionnels. J'ai bien plongé sur une belle épave avec raie pastenague de grande taille, bancs de dentis et barracuda, mérous de grande taille et j'ai vu quelques requins de récif à pointe blanche, mais je reste sur ma faim Enfin, je vais essayer de programmer une expédition sur un grand catamaran avec les camarades du club en Novembre prochain. L'idée est d'embarquer à Mombasa, traverser -60 miles- pour aller à l'ile de Pemba au nord de la Tanzanie et de plonger avec les clubs locaux. Mais c'est complexe. |
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En bref, la plongée n'est pas la panacée à Nairobi. Il vaut mieux camper, fréquenter les parcs nationaux et profiter de la faune exceptionnelle. Grâce à mon gentil papa, je suis maintenant super équipé. J'ai eu droit à deux malles de gadgets indispensables. A commencer par la tente sur le toit, très confortable et sécurisante quand la nuit vous entendez les hyènes rire de votre frousse ou un éléphant calmer un petit creux juste à côté. Tout le nécessaire également pour servir les repas cinq étoiles mitonnés par mon cuisinier personnel Moses. C'est pas un spécialiste de la bouillabaisse, mais il fait un excellent lapin chasseur ou osso bucco. Et vous pourriez même trouver savoureuse sa ratatouille. J'ai donc frigo (dans la voiture si,si), table pliante, fauteuils pliants, cuisinière à gaz, grille chromée pour les grillades ... Mais je n'ai pas oublié les camarades car il me reste des tentes frisbee et quelques matelas pneumatiques supplémentaires.
Voilà ce à quoi j'occupe donc mes weekends. Expédition pour aller camper en pleine nature avec les camarades du Mountain club. Le but est souvent d'aller grimper une montagne au milieu de nulle part. Cela fait une coupure après la route et c'est tellement plus sympathique de parcourir la brousse à pied. |
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Et puis, ce n'est pas la même chose de rencontrer un buffle à pied que planqué dans une carrosserie. Deux semaines après mon arrivée, j'en ai surpris deux couchés dans les hautes herbes qui se sont soudain mis debout devant moi et à me regarder d'un sale œil. Non, je ne suis pas marseillais, il y avait même quatre yeux très mauvais à me regarder, que je me suis dit, Bonne Mère, c'est la fin ! Heureusement, ils ont choisi de fuir. Je dois avoir l'œil encore plus mauvais. | |
Ma dernière occupation est la randonnée à cheval. Enfin j'essaye. Il y a beaucoup de chevaux au Kenya et pas mal de safari à canasson. C'est idéal pour approcher les animaux, car ils n'ont pas peur des chevaux et j'imagine que c'est plus sécurisant. Le seul problème est le prix, car c'est toujours du grand luxe pour américains. Heureusement, avec les élections et la saison des pluies, ils font des prix pour les résidents. On en a profité avec quelques camarades cavaliers pour tenter l'expérience. Phénoménal. Imaginez un réveil à l'aube et une ballade au milieu du bush à pister les animaux. Un petit galop pour se réveiller et soudain au détour d'un virage, vous surprenez quelques girafes qui abandonnent leur déjeuner de feuilles et d'épines pour s'enfuir à l'amble. Comme vous êtes déjà au galop, vous accélérez et votre cheval vous suit. Voilà, vous y êtes. Fatigué ? Les émotions creusent alors on vous sert un brunch sur une table dressée sous un acacia, avec nappe et argenterie et vue sur le Kilimandjaro enneigé. Pas encore rassasié ? | |
Votre guide vous trouve un bel éléphant mâle avec des défenses impressionnantes. Il vous laisse prudemment à 50 mètres et puis va le provoquer pour déclencher un début de charge, trompe dressée et oreilles battantes. Blasé ? Alors là je peux plus rien pour vous. Il me faudra revenir prendre une leçon de galéjades à Callelongue sans doute en juillet prochain pour améliorer ma façon de raconter les histoires. A bientôt camarades ! |
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- Écrit par : Remy Fritsch
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- Écrit par : Guy Marquis
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Ecoulement, Ancrage et Sardinade.
Samedi dernier, sous la houlette du nouveau Président du CIQ de Callelongue, (le beau fils du pauvre Momon) : Guy Baratto, le Président du cercle nautique en compagnie de son épouse et membres du bureau , une réunion de concertation avec quelques voisins cabanoniers, ayant des reproches à nous faire. (Écoulement des eaux de rinçage sur la rue, bruits du samedi matin et du midi, car quelques uns d’entre nos Morses, auraient la voix trop haute, sans oublier le problème de vis-à-vis de notre voisin le plus proche), bref, que des petits griefs, que nous avons décidé d’essayer d’y remédier. | |
Donc le samedi suivant le 13 avril, comme à l'habitude, Lucien, Marc et mes zigues nous revoilà au travail. Tout d'abord, trouver une solution pour que l'eau de rinçage du matériel de plongée, ainsi que l'eau qui dégouline des combinaisons mises à sécher sur l'étendage, s'évacue ailleurs que dans la rue, afin d’éviter les jérémiades de certains de nos voisins. Là, entre nos trois comparses, fusent des discussions, à haute voix, (déjà une incartade de notre part, mais nous avons le verbe haut et en couleur c’est dans notre nature !) des invectives, des directives, suivit de nombreux vidages de brocs d'eau jetés à même le sol, aux différents endroits de l'entrée de notre base, pour voir la direction quelle prenait. |
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Après ces essais, nous décidons d'un commun accord de faire deux trous d'accès au regard d'écoulement des eaux usées, qui se trouvent devant la porte d'entrée et faire deux rigoles, pour canaliser le flot ininterrompu de l'eau de rinçage au retour des Morses plongeurs. |
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Mais nous n’étions pas au bout de nos peines, il restait l'ancrage à refaire sur notre anneau "42", ce qui ne fut pas une mince affaire. Première difficulté, faire marcher le treuil que Lucien avait amené, Marc s'est débattu, pour enfin arriver à le décoincer, nous accrochons donc une partie sur l'anneau de la chaine et l'autre sur un maillon plus bas et voilà que la chaine commence à remonter pour enfin la raccourcir. Il ne manquait plus que nos plongeurs arrivent, pour qu'ils puissent rattacher la bouée sur notre chaine mère, ce qui a été fait avec beaucoup de bonne volonté et d'efficacité, par Mathieu et Mohamed, vous pourrez les féliciter. Suite à toutes ces péripéties, nous retournons à notre base où le barbecue commençait à fumer, dans l'attente de notre rituelle "sardinade", gracieusement offerte par notre membre d'honneur le "Têtard" ou plutôt notre Ami Gabriel Di Doménico. |
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Après que Guy 218 ait allumé le feu, "Anne" (notre agricultrice bio) et moi, nous nous sommes mis aux manettes, mettant les sardines encore toutes tremblantes de peur à la chaleur du barbecue. En attendant que les sardines soient à point, Laurence aidée par plusieurs d’entre nous préparait l’apéritif, moment de convivialité et de discutions plus ou moins philosophique !.... |
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La première sardine cuite, apportée par "Martine" (le, parait-il nouveau numéro 118 ?...) fût gouté par notre Lulu National.
La suite, la nouvelle "118" continuera le récit de cette sardinade… |
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-Lucien : Alors elles sont cuites ces sardines ?
- Jean Claude : Martine va chercher une assiette et apporte la première sardine à notre Président. J’exécute les ordres. -Martine : Monsieur le président, s’il vous plait, goûtez la sardine et donnez nous votre avis. -Lucien : Elle n’est pas assez cuite et elle n’est pas assez salée. Aussitôt dit, Anne et Jean Claude rectifient la cuisson et salent à nouveau le lot de sardines sur le barbecue. Une nouvelle gustation du Président qui cette fois-ci, valide la cuisson et donne le feu vert pour démarrer les agapes. Et là, le festin commence, les morses remplissent les assiettes et se délectent, il y a en même qui vont jusqu’à manger la tête (j’en fais partie), se sucent les doigts, reprennent une sardine, boivent un coup de rosé ou finissent leur pastis, parlent fort et refont le monde. |
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Pendant ce temps Anne et Jean-Claude qui sont toujours devant le barbecue, s’activent, retournent une à une les sardines, remplissent les assiettes, mangent une sardine sur quatre. Bref, aujourd’hui encore, sur la terrasse du club, la convivialité est au rendez vous, accompagnée d’un soleil radieux et chaud. Enfin ! Les Morses fêtent le printemps ! Encore un grand merci à notre Dido "dit le têtard" qui généreusement nous offre ce bon moment. On est bien dans ce club ! Nous avons une petite pensée pour nos quatre membres qui sont en vadrouille en Thaïlande. Dans la vie on ne peut pas tout avoir, les langoustes et les sardines. |
Photos : Marc MORAND
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- Écrit par : Jean-Claude Eugène et Martine Malegue
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En ce samedi 23 mars (mois des fous) dés l'ouverture de la porte de la grande salle du club des Morses, une odeur pestilentielle m'interpelle. J'ouvre la porte de la cuisine et celle du frigo, pas de lumière intérieure frigo, ni extérieure, je poursuis mon investigation et trouve le disjoncteur général du tableau de la grande salle à zéro, je venais de trouver la cause. Dès l'arrivée de Martine et Morgane je les mets sur l'affaire, ce qu'elles ont fait avec beaucoup de dévouement: vider et nettoyer le frigo, nous les félicitons. |
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Mais le plus important n'était pas encore arrivé, en effet voilà que notre Lulu national arrive avec un nouveau robinet mélangeur chinois (vous voyez le genre pas cher mais casse co....es), Marc, plein d'entrain après avoir démonté les purges du vieux compresseur et changer les électrovannes dés son arrivée, commence le travail sous le regard inquisiteur de Lulu, lui disant qu'il faut démonter l'évier pour pouvoir avoir accès au robinet. Après avoir bataillé dur pour enlever l'évier, voilà l'arrivée de Bruno qui se propose de continuer le travail afin que Marc puisse continuer les inspections visuelles des bouteilles. |
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On n'était pas encore au bout de nos peines, Lulu nous montre le nouveau treuil à monter sur la remorque du Barracuda 2, on se serre les coudes et pendant que Bruno s'occupe de faire les branchements de l'évier, Lulu, Jean-Claude, Luc et Marc descendent changer le treuil; facile à dire mais il a fallu démonter l'ancien, positionner, ajuster, régler, bref du travail d'orfèvre; on attend que le bateau gris revienne pour l'essayer; il est 11h30, l'heure de l'apéro, ça tombe bien, Bruno a apporté une bouteille de punch de la Réunion qu'il a négociée avec sa copine Lucia (il est arrivé à 10h ce matin...), le premier verre passe tout seul, le deuxième s'apprécie encore mieux, on se restreint pour en laisser un peu aux autres qui reviendront de la plongée vers 12h30 (départ à 10h et 2 rotations). |
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Marc continue l'inspection des bouteilles, une fiche par bloc, Luc s'exécute: "1097", bouteille du club, "AA20788" encore le club, ça rigole pas, tout est consigné dans le classeur TIV! Lucien et Jean-Claude parlent fort (ils s'engueulent) car ils rangent la cuisine, après vérification tout va bien "ils parlent normalement... "
Le bateau tarde un peu, les plongeurs téméraires, JPP le DP, Martine et Guy-tou le nouveau couple de photographes (le divorce de 118-218 se profile à l'horizon), Morgane, Xavier (le fils de Gene, bon sang ne saurait mentir), et Philou le grand; à votre avis quel moniteur s'occupe de la formation de Morgane N2, JPP ou le Grand, d'après Lulu ...........mais chut!!! Martine, Bruno, Marc et Jean Claude. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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