Le coin des Marmottes
En ce dimanche 17 septembre 2023, nous avions rendez-vous à 10h00 à Mazaugues, charmant petit village situé en bordure du massif de la Sainte Baume. Autrefois, ce village a connu une grande activité liée à la glace. Un petit musée en témoigne. Au centre du village se trouve aussi une importante huilerie.
Une fois les troupes au complet, nous avons continué en voiture jusqu’au début du sentier du Caucadis.
Au départ de notre randonnée, nous empruntons la large piste forestière du Caucadis puis, rapidement, nous bifurquons vers le plateau.
La montée, dans une forêt de chênes verts, est raide et pierreuse avant de s’adoucir pour arriver à un promontoire rocheux qui nous dévoile une superbe vue sur Mazaugues et la Sainte Baume. Malheureusement, le temps est brumeux. Par temps clair, de la crête, on peut apercevoir les îles d’Hyères, la Sainte Victoire, le Ventoux, le plateau de Bure, le Chiran, le Mourre Chanier et même Cheval Blanc.
Le sentier suit les crêtes de la Petite Colle. Arrivés au pas de la Frache, nous découvrons une vue surprenante sur le cirque de Mazaugues. C’est à cet endroit que nous faisons notre pause déjeuner, dans des senteurs de thym et de romarin.
Nous décidons de ne pas monter au sommet du Baous vers la ferme d’Agnis. Nous reviendrons plus tard dans la saison pour faire la randonnée complète.
Nous empruntons une large piste bordée de cèdres magnifiques pour redescendre. Plus bas, la piste longe le vallon du Thuya (il n’y a pas de thuya!) où pousse une végétation dense. La piste nous ramène jusqu’au parking où sont stationnés nos véhicules.
Encore une belle randonnée. Le temps était beau, un peu couvert et frais, juste ce qu’il fallait !
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Dimanche 10 septembre, notre accompagnateur, ¨Patrick, nous a donné rendez-vous à Carcès pour une randonnée facile de 14 km pour une durée prévue de 4h30.
Pas de chance, il y avait une brocante dans le village et le parking sur lequel nous avions rendez-vous était bondé. Nous avons tourné un peu dans le village et finalement tout le monde a réussi à stationner son véhicule.
Nous parcourons quelques ruelles du village et découvrons la chapelle Notre Dame de Carami qui a été édifiée au XIème siècle par les moines de l’abbaye de Saint Victor à Marseille.
Puis un mur creusé d’alvéoles attire notre attention. Il s’agit d’un mur à abeilles ou brusc en provençal, autrefois appelé apié. Il s’agit d’un mur en pierres sèches dans lequel sont aménagées des niches destinées à recevoir des ruches afin de les protéger des intempéries et des divagations d’animaux sauvages ou domestiques.
Nous poursuivons notre randonnée par un chemin ombragé qui longe des canaux et nous conduit jusqu’au lac de la fontaine d’Ajonc communément appelé lac de Carcès. Cette étendue d’eau de 100 hectares est alimentée par six rivières. Un chemin en fait le tour. Nous avons rencontré des familles venues pique niquer à la fraîche et des pêcheurs. En effet, ce lac est le paradis des pêcheurs en eau douce qui tentent de capturer carpes, perches, sandres, brochets et autres poissons qui peuplent cet endroit réputé.
Nous avons aussi vu de nombreux canards, hérons, aigrettes et autres oiseaux .
Malheureusement, en raison de la chaleur qui a sévi cet été le niveau du lac était assez bas.
Après nous être reposés et restaurés sur une aire de pique nique ombragée, nous avons repris notre marche pour retourner au village.
Nous avons passé une bonne journée à l’ombre de la forêt qui entoure Carcès et découvert de nouveaux paysages.
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Pour cette première randonnée de l’année, nous avions rendez-vous à Tourves, sur le parking qui se trouve à l’entrée des gorges du Caramy.
Le Caramy qui a creusé les gorges, parcourt cinquante kilomètres depuis sa source sur les hauteurs de Mazaugues jusqu’à Carcès où il se jette dans le fleuve de l’Argens.
Les gorges du Caramy s’étendent sur quatre kilomètres et demi, du Saut du Cabri jusqu’au Pont Romain, situé à Tourves.
Elles constituent l’un des territoires remarquables du Parc Régional de la Sainte Baume.
Notre randonnée démarre en prenant la route goudronnée en direction de Tourves. Au niveau de l’ancienne pisciculture, nous empruntons le chemin de pèlerinage de Saint Probace qui monte assez durement.
Une succession d'oratoires nous conduit à la chapelle de Saint Probace perchée sur son rocher calcaire à 519 mètres d’altitude.
De la Chapelle, une vue splendide s’offre à nous, sur la plaine de Saint Maximin et vers les massifs alentour: crêtes de Mazaugues, montagne de la Loube, Sainte-Baume, montagne de Lurs, Préalpes ! On aperçoit même le pic des Mouches de la Sainte-Victoire.
Le sentier continue sur un promontoire très dégagé puis descend lentement vers la très belle rivière du Caramy en traversant une forêt de pins et de chênes.
La fin du parcours se fait le long des gorges et du cours d'eau.
Du fait d’être alimenté par de nombreuses sources issues de plateaux calcaires, l’eau coule abondamment, et il subsiste encore beaucoup d’endroits témoins des dernières inondations. Les arbres couchés témoignent encore de la force du torrent.
Dans l’eau, des poissons,plus ou moins gros profitent des eaux calmes. Un peu plus loin, la rivière chante au rythme des petites cascades.
Nous arrivons au pont de Cassède (ancien pont romain), témoin des vestiges et de l’occupation ligurienne au 3 millénaire. Le parking se trouve un peu plus loin.
Une bonne journée dans la bonne humeur et le partage
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- Écrit par : Geneviève MARTIN
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Dimanche 7 janvier, Patrick, nous a donné rendez-vous à 10h00 au parking du Parc de Saint Pons pour une randonnée sur le sentier du Limbert. Au programme figurait le Mont des Marseillais, mais le vent annoncé ne nous a pas permis de le faire.
Le Limbert est le nom provençal d’un petit lézard d'une longueur de 20 à 40 cm (Lacerta viridis) que l'on croise dans les endroits ensoleillés
Après avoir longé la route et traversé un petit lotissement, nous empruntons un chemin de terre qui nous conduit à un petit parking qui signale l’entrée du massif du Cruvelier.
Plus loin, nous nous enfonçons dans un sous-bois de pins d’Alep et de chênes kermès. Notre montée s’effectue sans difficulté. Au sommet, à 572 mètres, nous découvrons la tour de surveillance du Mont Cruvelier. Cette vigie est utilisée pour la surveillance des massifs forestiers pendant la période estivale, dans le cadre de la lutte contre les incendies.
Une vue à 360° s’offre à nous: de la Côte Bleue et la rade de Marseille au Cap Sicié, du massif de la Sainte Baume au Garlaban qui trône sur la plaine d'Aubagne.
Mais un fort Mistral souffle au sommet. Nous trouvons un endroit abrité pour déjeuner, et après ce temps de repos, Patrick nous invite à descendre et à emprunter le «sentier des cabrelles» jusqu’au parc départemental de la vallée de Saint Pons.
Le parc de Saint-Pons propriété du Conseil Départemental 13 depuis 1972 couvrait plus de 55 hectares, il en compte 1 200 aujourd'hui. C'est un site protégé, réglementé. C'est un parc forestier où faune et flore sont présentes grâce à l'eau qui coule en abondance. Y poussent de nombreuses espèces végétales, dont certaines très rares dans le Midi de la France. Il abrite aussi des espèces animales protégées.
Dans la descente, nous sommes en surplomb des prés et des grands arbres de l'abbaye cistercienne de Saint Pons fondée par Dame Garcende en 1205. Des religieuses de l'ordre du Citeaux y vivèrent cloîtrées dans la pauvreté et la prière jusqu'en 1427.
La descente se termine au pied de la cascade du moulin.
Nous passons ensuite devant les ruines de l’usine du Paradou qui compose, avec le Foulon et le Moulin de Cuges, un ensemble moulinier exceptionnel.
Fondés au XVIIe siècle par le Marquis d’Albertas, les moulins à papier étaient au nombre de quatre. Ils constituaient le complexe appelé le Paradou qui fonctionnait grâce à quatre chutes d’eau équipées de roues à aubes. En 1738, la papeterie produisait plusieurs sortes de papier. Une partie de la production était vendue localement, une autre était acheminée vers le port de Marseille d’où elle partait pour l’Orient. Une fabrique de papier à cigarettes ainsi qu’une briqueterie s’y installèrent ensuite. Les lieux furent définitivement abandonnés au XXe siècle.
Le moulin du Foulon fut construit au XVIe siècle certainement par les moniales qui l’utilisaient pour “fouler” leurs draps et textiles. Il est mentionné dans les actes de vente, au XIXe siècle, comme moulin à ciment.
Le Département a fait réaliser la restauration et la mise en valeur de ce patrimoine industriel par un chantier d’insertion
Puis nous longeons le torrent du Fauge, affluent de l’Huveaune, qui traverse la vallée de Saint Pons et qui n’est jamais tari. De ce fait, il a permis que se développe au fil de l’histoire des activités liées à la force motrice de l’eau.
En face des vestiges, la chapelle Saint-Martin qui fut la première église paroissiale de Gémenos-le Vieux.La chapelle actuelle de style roman date du XIIIe siècle.
A notre grande surprise, le parc est fermé. Un gardien nous explique que les jours de grand vent l’accès au parc est interdit par mesure de précaution. Nous nous inquiétons de savoir s’il faut que nous fassions demi-tour. Mais non, le gardien nous ouvre la porte et nous permet de regagner le parking. Ouf!
Notre belle journée s'achève par le partage d’une frangipane et d’un verre de cidre. Après l’effort, le réconfort!
Geneviève MARTIN
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- Écrit par : Geneviève MARTIN
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Pour la randonnée du jour (25 octobre 2020), nous avons rendez-vous à Mouriès, village typiquement provençal entouré de collines, de crêtes... et de plus de 80 000 oliviers.
Depuis plus d'un millénaire, la commune produit toutes sortes d'olives et surtout des olives cassées, une spécialité de la Vallée des Baux. Aux début du XXe siècle, Mouriès comptait onze moulins à huile, aujourd'hui il y en a trois qui sont toujours en activité et ouverts au public.
Nous démarrons notre randonnée à partir d’un parking. Nous prenons à gauche la route d'Eygalières et la longeons sur 500m, puis nous empruntons une route en terre qui va, peu de temps après, longer une partie du magnifique et réputé golf de Servanes. Lors de sa construction, des «villae» de l’époque romaine ont été découvertes. Après des fouilles préventives, les vestiges ont été recouverts pour éviter qu’ils ne s’abîment.
Nous nous rapprochons des petites falaises qui sont sur notre gauche. Nous suivons un sentier non balisé qui grimpe sur les crêtes et atteignons un petit plat (petite borne N°10 avec plaque céramique bleue). Nous sommes au pied des falaises blanches dites des "Caisses de Jean Jean".
Les Caisses de Jean Jean, quel drôle de nom ! L’endroit appartenait à un propriétaire nommé Jehan. Quand son fils a hérité, on parlait des terres de Jehan, fils de Jehan….raccourci avec le temps en Jean-Jean.
Quant à l’origine toponymique de «Caisses», certains pensent à une origine pré-celtique (cal, car, cr = pierre), à moins qu’il ne s’agisse du provençal cais (pluriel caisses), la mâchoire, par analogie avec la forme du lieu, et les dents par rapport aux barres rocheuses découpées qui se font face comme les dents d’une mâchoire.
Cet opmpidum qui remonte à l’époque protohistorique (VIe au Ier siècle av. J.-C.) a été classé Monument historique en 1937, avec des vestiges de maisons et un rempart. Des objets divers (fibules, lampes à huile, lion de Servanes) et des gravures remarquables de chevaux et de cavaliers sont aujourd’hui conservés au musée départemental de l’Arles antique.
Nous longeons les caisses de Jean Jean pendant près de deux kilomètres. Nous remarquons un immense pied de lierre en forme de cœur, des vestiges de maisons ainsi que les bases d’une construction allongée, de grande dimension. Sa localisation à l’écart du village et sa taille font penser qu’il s’agissait d’une salle de réunion. Elle aurait pu également avoir une fonction agricole (grange, bergerie ?).
Dix petites bornes réalisées par les élèves d’un collège de Tarascon ont été installées tout au long du sentier de découverte. Sur les bornes, les carreaux indiquent des numéros et des thématiques (faune, flore, paysage, patrimoine, activités humaines).
A la borne qui porte le numéro six, nous abandonnons le chemin principal et nous nous faufilons à travers une végétation dense pour nous rapprocher de la falaise. Nous découvrons alors une forme ronde à son pied. Il s’agit d’une tentative d’extraction d’une meule de moulin sur une strate verticale se trouvant dans une carrière datant probablement du XVIIème. Son emplacement s’explique par le fait que la falaise est composée de plusieurs couches. La première strate est de l’épaisseur de la pierre. Cette dernière était donc assez facile à détacher du mur.
Pour la fabriquer, on pense que les hommes faisaient des trous autour de la pierre puis y mettaient de l’eau. Pendant l’hiver l’eau gelait et la roche cassait. C’est comme cela qu’ils parvenaient à lui donner une forme ronde.
On pense qu’ils réussissaient à la faire rouler jusqu’au moulin grâce à des rondins de bois. Dans le moulin, cette grosse pierre dure servait à moudre les graines ou à écraser les olives.
Nous longeons la falaise et rencontrons plusieurs groupes de grimpeurs. En effet, les Caisses de Jean-Jean sont appréciées par les grimpeurs qui ont installé des voies d’escalade sur les falaises. Chaque voie a un nom, certains sont écrits sur la roche.
Un peu plus loin, une percée dans la roche nous permet d’admirer le paysage: à nos pieds, le golf de Servanne et des oliveraies.
Le sentier de terre qui longe la falaise se termine. Nous empruntons alors, entre deux pierres, une petite route goudronnée qui traverse de belles oliveraies, direction le Cagalou, la Herrero, le Gour Blanc. Nous rencontrons des cavaliers et des cueilleurs d’olives.
Au bout de 800m, nous atteignons le canal des Alpilles que nous suivons. Son parcours, d’une longueur de cinquante trois kilomètres comporte sept siphons, trois superbes aqueducs et sept tunnels dont celui des clapiers. Sans lui, il est probable que les agriculteurs auraient été ruinés, la sécheresse ayant sévi pendant plusieurs années. Mis en service en 1914, ce canal prend sa source à Eyguières, via le canal Boisgelin Craponne alimenté lui-même par les eaux de la Durance, et la transporte jusqu’à Fontvieille. Il peut servir aussi aux pompiers en cas d’incendie.
Le long du canal et dans les oliveraies, pousse du fenouil sauvage. Ses feuilles et ses tiges anisées parfumeront quelques unes de nos préparations culinaires et notamment le poisson grillé.
Après avoir longé le mur en pierres d'une grande maison, nous passons devant les ruines de la ferme du Cagalou, un ancien puits puis la belle propriété d’Entremonts.
Nous voilà revenus au départ de la boucle. Au croisement des chemins, nous prenons à droite celui qui borde le golf (passage canadien) et qui permet de longer par le bas et, d'un peu plus loin, les "Caisses de Jean Jean" versant Sud que l'on a sur notre droite. Nous faisons une halte à la source de l'Olivier. L'ancienne pompe est un peu difficile à amorcer. Nous suivons ce chemin sur deux kilomètres environ et rejoignons une route goudronnée que nous empruntons quelques minutes avant de prendre à gauche une petite sente qui permet de longer la route tout en marchant dans la garrigue. Plus loin, nous passons devant le portail d'entrée du Château de Servanne .
Un sentier nous permet de rejoindre la colline. Après une courte montée, nous suivons un chemin qui passe au bas d’une citerne réserve d'eau, puis, au bout d’un moment, nous rejoignons le parking et nos véhicules.
Geneviève MARTIN
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