Le coin des Morses
Ola! Après une dizaine d'heures de vol me voilà arrivé à Caracas en transit pour Mérida, la principale ville andine. Les Andes, chaine montagneuse qui traverse l'Amérique du sud, sont particulièrement arides autour de Mérida, mais avec ses pistes ,les mucoposadas, sinueuses, pierreuses, vertigineuses, c'est un paradis pour les amateurs de 4x4 confirmés. |
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Il n'y a aucun panneau indicateur, les routes sont souvent impraticables suite à des éboulements, mais la récompense ce sont les points de vue et les jolis villages perdus à 2500m ou plus, pour faire ces chemins il ne faut pas etre cardiaque.
Mais les Andes ce sont aussi quelques dizaines de kilomètres plus loin de beaux paysages alpins avec la laguna Mucubaji à 3540m et la possibilité de faire de très belles randonnées comme celle qui mène à la Laguna Negro. |
Après la montagne mon périple m'a conduit dans les grandes plaines « los Llanos » territoire sauvage ou on trouve des ranchs très étendus . Sur ces terres j'ai vu une multitude d'oiseaux dont le magnifique ibis rouge, mais aussi les anacondas, serpents hors norme et le capybara un gros rongeur endémique au pays et bien sur des bataillons d'alligators à l'affut dans chaque trou d'eau prêts à vous dévorer à tout moment. |
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Mes pas m'ont ensuite conduit à la « Gran Sabana » immense savane dominée par des « tépuys » grands plateaux granitiques dont le plus connu est le « Roraima ». Ces formations rocheuses ont inspiré Conan Doyle dans la rédaction de son livre « Le monde perdu »,il y aussi de nombreux saltos dont le plus visité est le salto Angel, aux environs desquels vivent les indiens Pemont. | |
Toujours en Guyane j'ai sillonné les canaux du delta de l'Orénoque long fleuve au débit impressionnant entouré d'une jungle et d'une mangrove quasi impénétrable sauf pour les habitants du lieu les indiens waraos dont j'ai pu apprécier les deux spécialités culinaires les piranhas grillés et la friandise locale le ver blanc, délicieux en brochette ! | |
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Enfin j'ai trouvé un repos bien mérité sur la cote Caraïbe dans le petit village de Santa Fé ou j'ai pu goutter aux joies du snorkeling sur des bancs de coraux abritant une myriade de poissons, des dauphins et des tortues. |
Pays aux paysages uniques, à la faune étonnante, pays des activités de pleine nature, le Vénézuela reste un pays dangereux particuliérement le soir... | |
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- Écrit par : Patrick BERTRAND
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Le Dalton. Pour le deuxième samedi d'affilée, mer d'huile, sous un soleil de plomb, une eau réchauffée de 15° à 23 ° suivant la profondeur. Après avoir mis à l'eau et remplacé la batterie du Barracuda 2, nous voilà partis direction Planier, pour une plongée sur le Dalton. Jean Michel armé de sa "Go Pro" et Mathieu son binôme, Marc armé de tout son attirail: boitier photo, flash, lampe et son éternelle "GO Pro" et mezigue de mon appareil photo rudimentaire. Arrivée sur les lieux, immersion, pour une plongée sur Dalton, épave qui se trouve au pied du quai Nord de l'embarcadère du phare de Planier. |
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Un peu d'Historique : Le Dalton, cargo anglais de 1325 tonneaux, pour 70,50 mètres de long et 10 mètres de large. Le 19 février 1928, faisant route vers Marseille, en provenance de Grèce, ses cales remplies de 1500 tonnes de minerai de plomb. Par avec un brouillard à couper au couteau, qui empêche la vision du phare. Malgré sa vitesse réduite et les conseils de prudence donné par le capitaine, le cargo talonne le rocher du Souquet à 250 mètres dans l'est de l'île. Il est 2 heures du matin, les soutes commencent à se remplir d'eau. Pour ce vieux bateau le naufrage est inévitable. A 3 heures du matin le Dalton est définitivement coulé. |
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Avec les ans l'épave du navire s’est étalée, et ses vestiges couvrent une surface d'environ 160 mètres carrés pour une profondeur de 15 mètres à la proue et de 32 mètres à l’hélice avec un relief variable.
A l'intérieur, deux à trois mérous, un homard de belle taille de nombreux labres, sars, girelles, nous avons assisté à la course folle d'un, Bernard l'Ermite, recouvert d'anémones. L'arrière de l'épave, reste cette photo à faire, ainsi que les restes de cloisons avec leur emplacement des hublot vides, les bossoirs des chaloupes de sauvetages, etc.. |
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Cette plongée, reste une plongée mythique pour les vieux plongeurs Marseillais. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Enfin l'été vient d'arriver, ainsi que Rémy qui arrive du Kenya et Charlotte, (non pas celle qui a poignardé Marat) tout deux accompagnés par Neptune!...parait-il?... Le Veyron que dire sur cette plongée, dont Pierre Vogel (Le Vieux Plongeur) affirmait avoir trouvé les vestiges de l'Atlantide, au large de Marseille. Sur 14 mètres de fond se trouve un grand plateau rocheux de forme quadrangulaire, percé de canyons et de grottes. C’est un des endroits les plus poissonneux qui puisse se trouver en plongée dans tout le Golfe de Marseille. |
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Revenons à notre plongée, dès notre descente dans une eau à 17° et une visibilité moyenne, Charlotte, Rémy et moi, nous voilà partis pour la visite des lieux, première rencontre: une murène dans son trou, un peu plus loin une autre avec un hameçon et un morceau de fil de pêche qui pend de sa bouche, un peu plus loin un mérou s'échappe sous mes yeux dans les dédales.
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Arrivée au bout du plateau, nous sommes nez à nez avec un beau Mérou au fond d'une cavité, nous croisons plusieurs variétés de poissons, girelles, rascasses, sars, labres, bonellias, etc. Un décor de gorgones rouges, blanches, axinellas, éponges, ornent le fond. |
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Sur notre retour un spectacle féérique de bulles sortant du sol s’offre à nos yeux. Bref une plongée que nous avons appréciée.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Florence notre organisatrice de la commission audiovisuelle, va souvent plonger à la calanque de Mugel. Et dernièrement, elle nous envoie 3 photos d’un hippocampe. Nous devenons tous fous et lui demandons de nous y amener. Aussitôt demandée, la sortie est organisée pour le soir du vendredi 14 juin. Après le boulot, on se retrouve tous sur le parking de la calanque : Florence, Joel, Guitou, le couple Scorsonelli, le couple Meret. La logistique se met en place, Laurent descend les blocs grées sur la plage. Et c’est parti pour voir les hippocampes ! On nage un peu jusqu’à la pointe de la calanque et là immersion dans 15 m d’eau. |
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Un univers complètement différent de ce que nous voyons habituellement du coté de Marseille : des posidonies à foison sur un sable blanc, un petit labyrinthe de roche décoré de quelques gorgones jaunes, et à nouveau un banc de sable blanc avec des petites bestioles toute plates qui ont de gros yeux jaunes ; les Bothus Podas ou Lenguados. Les 6 plongeurs en palanquée de 2, rayonnent autour de ce banc, chacun à la découverte de ces poissons : lenguados, vives, rougets, girelles, serrans… |
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Je vois ma coéquipière Florence avec François, autour d’un gros spirographe posé au milieu du banc de sable. Apparemment, François donne des conseils à Florence sur l’orientation de ses flashes. Les flashes partent, une fois, deux fois, trois fois. Puis, Florence s’éloigne, je suppose que la photo correspond enfin à ce qu’elle voulait. Pendant ce temps, je tente de prendre en macro un serran qui n’arrête pas de bouger. Je suis toujours près du spirographe que Francois squatte maintenant, en se tortillant dans tous les sens. Il m’intrigue, il va encore nous sortir une photo exceptionnelle. |
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Tout en continuant à photographier mon serran frétillant, je jette un œil sur le spiro et François… de loin, je vois une algue jaunâtre au pied du spirographe. Par respect pour le photographe je ne m’approche pas, mais je me promets de venir voir de plus près. On tourne, retourne. J’essaye maintenant de prendre en macro les yeux du Lenguado, pas facile. .. Je reviens sur le spirographe et j’y trouve Laurent. Au moment où je m’approche, Florence m’annonce le retour à la plage. Fin de plongée, sur le retour nous aurons l’occasion de voir 2 seiches se faire un « gros gâté ». |
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A peine sortie de l’eau, Laurent, qui n’a pas encore pied, m’interpelle : _Alors tu l’as vu, l’hippocampe ? _Quoi ! Tu me fais marcher ! _Mais non regarde ! Répond-t-il en me montrant la photo de l’hippocampe sur son appareil. Derrière moi, François affirme que lui aussi l’a vu et semble étonné que je ne l’aie pas vu . Là, je sens monter une colère incontrôlable. _Comment grands égoïstes que vous êtes, vous vous la jouez perso, pourquoi ne m’avez –vous pas prévenu. Et Florence, elle l’a vu ? _Ben ! C’est elle qui me l’a montré, répond François. A ce moment-là, levant la tête, je vois Flo qui passe sur la route, montant avec son bloc vers le parking.
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Avec une voie de furie. _ Flo, tu l’as vu l’hippocampe et tu ne me l’as pas dit ? Tous les clients du restaurant se retournent. _ Quoi, il y avait un hippocampe ? rétorque Flo tout en montant et contrôlant son souffle. On se retrouve sur le parking, Florence, Joel , Guitou et moi. Tout en dégréant et en se changeant, les cris vont bon train. Maintenant, c’est surtout Florence qui est furieuse. Quant à moi, je viens de comprendre que ma coéquipière ne m’a pas abandonnée, et j’ai la certitude que si elle avait vu l’hippocampe, elle m’aurait prévenu. Florence ne décolère pas après François. _ Comment, il était sur le spirographe ? Et François ne me l’a pas montré ? Moi qui ai organisé cette sortie pour vous, vous vous la jouez perso. Franchement vous êtes tous des gros nuls. Puisque c’est comme ça, je m’en vais tout de suite et je ne reste pas pique-niquer avec vous. En même temps qu’elle vocifère, elle se déshabille et ne se rend même pas compte qu’elle est nue au milieu du parking devant nous. Heureusement, nous parvenons à la calmer et l’empêcher de partir tout de suite : nous descendons tous rejoindre les copains qui nous attendent pour manger. Au moment de l’apéro, plus calmement, Florence va s’expliquer avec François, qui de bonne foi lui dira qu’il était persuadé qu’elle l’avait vu. La tension tombe, on boit volontiers un petit rosé bien frais, on est bien sur cette plage avec cette nuit douce qui rend l’ambiance plus magique. Oui, c’est une belle soirée et c’était une très belle plongée, dommage que nous n’ayons pas tous vu l’hippocampe ! A minuit, nous plions bagages et rentrons nous coucher. Morale de cette plongée : dès que tu vois un pro se plier en quatre devant un spirographe, ne lâche pas le morceau, tiens bon et n’hésite pas à lui taper sur l’épaule pour te manifester.
Morale de cette morale (d’après les garçons ! ) : Florence est une vraie blonde et moi une blonde platine colorée. J’ai vraiment hâte de retourner voir l’hippocampe et les syngnathes présents dans les posidonies (aux dires d’une amie de Luc Thalassinos, pro de la biologie). Le dimanche d’après je retournais plonger dans la calanque de Mugel et devinez qui nous avons vu ? Le même hippocampe toujours perché sur le spirographe. Mission accomplie |
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- Écrit par : Martine Malegue
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Dimanche 30 juin, notre très cher « capitaine Haddock » fêtait ses … soixante-dix ans ! oui, vous avez bien lu : soixante-dix !!! Il faut croire que la plongée et la fantaisie conservent. En fait, le secret c’est que l’ancre de Callelongue émet des ondes de Jouvence. Entouré d’une soixantaine d’amis (les lieux ont déterminé le nombre d’invités car Jean Claude connaît quasiment tout Marseille. Pensez, il a joué la Pastorale avec « Jean Claude » !) notre Jean Claude a prononcé un bref discours avant d’inviter tout le monde à trinquer à ses printemps. |
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Mais, parmi les invités, il s’en est trouvé un encore plus bavard (si, si, c’est possible !) que Jean Claude : son ami Claude qui nous a régalés avec un ti’punch et un planteur dont il garde secrètes les recettes (il va les commercialiser l’an prochain). | |
Quelques verres plus tard, nous voilà tous attablés sur la terrasse à déguster un aïoli géant et succulent préparé avec amour (comme d’habitude) par notre chef cuistot, Jean Michel aidé de sa compagne, la délicieuse Dany. | |
Les gâteaux excellents et fort bien décorés ont été parés de « petites » bougies que notre ami Jean Claude a soufflées d’un seul coup ! |
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L’après-midi s’est terminée par d’interminables palabres, des parties de boules animées et une sieste pour ceux qui étaient un peu fatigués par l’ingestion de substances liquides. Rendez-vous à tous dans dix ans !!!! |
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- Écrit par : Geneviève MARTIN
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