Le coin des Morses
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- Écrit par : Guy Marquis
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Ecoulement, Ancrage et Sardinade.
Samedi dernier, sous la houlette du nouveau Président du CIQ de Callelongue, (le beau fils du pauvre Momon) : Guy Baratto, le Président du cercle nautique en compagnie de son épouse et membres du bureau , une réunion de concertation avec quelques voisins cabanoniers, ayant des reproches à nous faire. (Écoulement des eaux de rinçage sur la rue, bruits du samedi matin et du midi, car quelques uns d’entre nos Morses, auraient la voix trop haute, sans oublier le problème de vis-à-vis de notre voisin le plus proche), bref, que des petits griefs, que nous avons décidé d’essayer d’y remédier. | |
Donc le samedi suivant le 13 avril, comme à l'habitude, Lucien, Marc et mes zigues nous revoilà au travail. Tout d'abord, trouver une solution pour que l'eau de rinçage du matériel de plongée, ainsi que l'eau qui dégouline des combinaisons mises à sécher sur l'étendage, s'évacue ailleurs que dans la rue, afin d’éviter les jérémiades de certains de nos voisins. Là, entre nos trois comparses, fusent des discussions, à haute voix, (déjà une incartade de notre part, mais nous avons le verbe haut et en couleur c’est dans notre nature !) des invectives, des directives, suivit de nombreux vidages de brocs d'eau jetés à même le sol, aux différents endroits de l'entrée de notre base, pour voir la direction quelle prenait. |
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Après ces essais, nous décidons d'un commun accord de faire deux trous d'accès au regard d'écoulement des eaux usées, qui se trouvent devant la porte d'entrée et faire deux rigoles, pour canaliser le flot ininterrompu de l'eau de rinçage au retour des Morses plongeurs. |
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Mais nous n’étions pas au bout de nos peines, il restait l'ancrage à refaire sur notre anneau "42", ce qui ne fut pas une mince affaire. Première difficulté, faire marcher le treuil que Lucien avait amené, Marc s'est débattu, pour enfin arriver à le décoincer, nous accrochons donc une partie sur l'anneau de la chaine et l'autre sur un maillon plus bas et voilà que la chaine commence à remonter pour enfin la raccourcir. Il ne manquait plus que nos plongeurs arrivent, pour qu'ils puissent rattacher la bouée sur notre chaine mère, ce qui a été fait avec beaucoup de bonne volonté et d'efficacité, par Mathieu et Mohamed, vous pourrez les féliciter. Suite à toutes ces péripéties, nous retournons à notre base où le barbecue commençait à fumer, dans l'attente de notre rituelle "sardinade", gracieusement offerte par notre membre d'honneur le "Têtard" ou plutôt notre Ami Gabriel Di Doménico. |
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Après que Guy 218 ait allumé le feu, "Anne" (notre agricultrice bio) et moi, nous nous sommes mis aux manettes, mettant les sardines encore toutes tremblantes de peur à la chaleur du barbecue. En attendant que les sardines soient à point, Laurence aidée par plusieurs d’entre nous préparait l’apéritif, moment de convivialité et de discutions plus ou moins philosophique !.... |
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La première sardine cuite, apportée par "Martine" (le, parait-il nouveau numéro 118 ?...) fût gouté par notre Lulu National.
La suite, la nouvelle "118" continuera le récit de cette sardinade… |
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-Lucien : Alors elles sont cuites ces sardines ?
- Jean Claude : Martine va chercher une assiette et apporte la première sardine à notre Président. J’exécute les ordres. -Martine : Monsieur le président, s’il vous plait, goûtez la sardine et donnez nous votre avis. -Lucien : Elle n’est pas assez cuite et elle n’est pas assez salée. Aussitôt dit, Anne et Jean Claude rectifient la cuisson et salent à nouveau le lot de sardines sur le barbecue. Une nouvelle gustation du Président qui cette fois-ci, valide la cuisson et donne le feu vert pour démarrer les agapes. Et là, le festin commence, les morses remplissent les assiettes et se délectent, il y a en même qui vont jusqu’à manger la tête (j’en fais partie), se sucent les doigts, reprennent une sardine, boivent un coup de rosé ou finissent leur pastis, parlent fort et refont le monde. |
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Pendant ce temps Anne et Jean-Claude qui sont toujours devant le barbecue, s’activent, retournent une à une les sardines, remplissent les assiettes, mangent une sardine sur quatre. Bref, aujourd’hui encore, sur la terrasse du club, la convivialité est au rendez vous, accompagnée d’un soleil radieux et chaud. Enfin ! Les Morses fêtent le printemps ! Encore un grand merci à notre Dido "dit le têtard" qui généreusement nous offre ce bon moment. On est bien dans ce club ! Nous avons une petite pensée pour nos quatre membres qui sont en vadrouille en Thaïlande. Dans la vie on ne peut pas tout avoir, les langoustes et les sardines. |
Photos : Marc MORAND
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- Écrit par : Jean-Claude Eugène et Martine Malegue
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En ce samedi 23 mars (mois des fous) dés l'ouverture de la porte de la grande salle du club des Morses, une odeur pestilentielle m'interpelle. J'ouvre la porte de la cuisine et celle du frigo, pas de lumière intérieure frigo, ni extérieure, je poursuis mon investigation et trouve le disjoncteur général du tableau de la grande salle à zéro, je venais de trouver la cause. Dès l'arrivée de Martine et Morgane je les mets sur l'affaire, ce qu'elles ont fait avec beaucoup de dévouement: vider et nettoyer le frigo, nous les félicitons. |
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Mais le plus important n'était pas encore arrivé, en effet voilà que notre Lulu national arrive avec un nouveau robinet mélangeur chinois (vous voyez le genre pas cher mais casse co....es), Marc, plein d'entrain après avoir démonté les purges du vieux compresseur et changer les électrovannes dés son arrivée, commence le travail sous le regard inquisiteur de Lulu, lui disant qu'il faut démonter l'évier pour pouvoir avoir accès au robinet. Après avoir bataillé dur pour enlever l'évier, voilà l'arrivée de Bruno qui se propose de continuer le travail afin que Marc puisse continuer les inspections visuelles des bouteilles. |
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On n'était pas encore au bout de nos peines, Lulu nous montre le nouveau treuil à monter sur la remorque du Barracuda 2, on se serre les coudes et pendant que Bruno s'occupe de faire les branchements de l'évier, Lulu, Jean-Claude, Luc et Marc descendent changer le treuil; facile à dire mais il a fallu démonter l'ancien, positionner, ajuster, régler, bref du travail d'orfèvre; on attend que le bateau gris revienne pour l'essayer; il est 11h30, l'heure de l'apéro, ça tombe bien, Bruno a apporté une bouteille de punch de la Réunion qu'il a négociée avec sa copine Lucia (il est arrivé à 10h ce matin...), le premier verre passe tout seul, le deuxième s'apprécie encore mieux, on se restreint pour en laisser un peu aux autres qui reviendront de la plongée vers 12h30 (départ à 10h et 2 rotations). |
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Marc continue l'inspection des bouteilles, une fiche par bloc, Luc s'exécute: "1097", bouteille du club, "AA20788" encore le club, ça rigole pas, tout est consigné dans le classeur TIV! Lucien et Jean-Claude parlent fort (ils s'engueulent) car ils rangent la cuisine, après vérification tout va bien "ils parlent normalement... "
Le bateau tarde un peu, les plongeurs téméraires, JPP le DP, Martine et Guy-tou le nouveau couple de photographes (le divorce de 118-218 se profile à l'horizon), Morgane, Xavier (le fils de Gene, bon sang ne saurait mentir), et Philou le grand; à votre avis quel moniteur s'occupe de la formation de Morgane N2, JPP ou le Grand, d'après Lulu ...........mais chut!!! Martine, Bruno, Marc et Jean Claude. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Voilà voilà après être remontée vivre dans des contrées nordiques depuis mon départ de Marseille, je me suis accordée une pause exotique dans mes pérégrinations normando-bretonnes! Eh oui j'ai eu la chance de décrocher un contrat de 2 mois d'observateur des pêches thonières et je suis donc partie le 30 décembre direction l'Afrique pour embarquer au port d'Abidjan sur un thonier français. Et donc comme promis de retour en France après 2 mois et demi de mer jva vous compter mon périple! | |
Le choc thermique fut surprenant une fois descendue de l'avion, 35°C un 31 décembre je n'avais jamais vécu ça, moi la fille du nord qui était partie la veille de Lille sous la neige! Deuxième choc, à peine passée les portes de l'aéroport, je découvre l'Afrique, enfin disons une grande ville d'Afrique, avec sa saleté, sa désorganisation routière hallucinante et l'harcèlement de la population locale pour obtenir un peu d'argent de la part de tous les européens qu'ils croisent! Sur la route jusqu'au port, dans notre minibus, je découvre un peu plus mon équipage français et l'ambiance de marin, je rigole bien et je commence déjà à me faire sérieusement taquiner, je me dis que les 2 prochains mois risquent de promettre! |
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Après le dîner et avoir découvert le reste de l'équipage qui est africain (16 hommes), les marins français me proposent une sortie nocturne dans Abidjan, je suis fatiguée mais je me dis que le lendemain on part pour 8 semaines de mer, c'est le moment ou jamais pour découvrir un peu, puis rien de tel pour s'intégrer à l'équipage moi qui vais être la seule fille à bord durant la marée! Nous voici donc partis à 8 dans un taxi de 6 places (ambiance à l'africaine) direction le St-Germain, qui, je ne le saurais qu'une fois arrivée et en fait un bar à putes, eh oui qu'est-ce-que je m'imaginais moi, je suis avec des marins, bretons de surcroît! Après quelques heures dans l'ambiance sulfureuse des boites de nuit Abidjanaises et quelques bouteilles de whisky descendues nous rentrons au port, mes marins sont en charmante compagnie (on a du prendre 2 taxis cette fois!) et totalement bourrés, sur la route on subit barrage militaire sur barrage militaire pour contrôle des papiers, on se fait voler nos passeports par un militaire et on doit payer 50 000 Francs CFC chacun pour les récupérer (vive la corruption!!!). Bref mon intégration est réussie, mais je me dis que l'Afrique ça craint et j'ai hâte de prendre la mer! | |
Lendemain matin 8h, tout le monde sur le pont, on largue les amarres, l'aventure commence, nous sortons de la lagune d'Abidjan direction le grand large et plein sud. Au cours de cette marée j'ai passé à plusieurs reprises l'équateur, ça m'a permis de voir si le tourbillon d'eau qui se vide dans le lavabo change bien de sens de rotation (merci Coriolis!), je me suis retrouvée au beau milieu de l'atlantique par 17°O et nous avons bien sillonné le golfe de Guinée de tous côtés pour chercher les thons. Parfois nous étions des semaines sans croiser d'autres bateaux, puis lorsque de gros thons étaient signalés c'était la guerre, on se retrouvait à 20 thoniers (français, espagnols, coréens) sur zone à faire du bateau tamponnant pour attraper les thons. C'était impressionnant et effrayant car les capitaines se frôlaient à moins de 5m les uns des autres, autant dire que lancé à 15 nœuds avec des thoniers de plus de 70m de long la moindre collision aurait eu des conséquences graves! | |
J'ai appris énormément durant cette aventure sur la pêche et les marins. La pêche au thon est très technique avec son immense filet de 1500 m de long et de plus de 200 m de profondeur, et aussi assez dangereuse dès que quelque-chose se passe mal avec les câbles ou le filet. Les forces mises en jeu sont colossales, et quand les gars vous racontent les accidents qui se sont produits sur les thoniers ça fait froid dans le dos. J'ai acquis énormément de respect pour les marins et j'ai pu découvrir qu'ils n'étaient pas les inconscients qu'on essaie de nous faire croire à l'université. Ils savent très bien que leur pêche n'est pas toujours sélective, et que l'on pêche trop, j'ai même entendu sortir de leur bouche qu'ils sont pour des quotas à la pêche au thon en Atlantique, car en 40 ans de pêche ils ont vu la ressource diminuer, mais on en revient toujours au même, ce sont les armements qui décident et cherchent à faire le plus de profits possible, toujours des histoires de gros sous... |
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J'ai eu un équipage français et africain génial, qui certes me taquinait beaucoup mais toujours au petit soin avec la « fille du bord », j'ai participé à toutes les tâches à bord, cuisine, lessive, ménage, potasse, réparation du filet, peinture, quart de jour, quart de nuit, recherche des thons aux jumelles … Bref j'ai été un marin quasiment à part entière et j'ai adoré ça. J'ai vu des dauphins de toutes espèces, une baleine, des tortues, des requins, des dorades coryphènes, et évidemment des thons. Mon seul regret est de ne pas avoir pu plonger dans ces eaux à 30 degrés peuplées de toutes ces bestioles, mais bon j'étais là pour le travail et sur un bateau ya pas de jours de congé, ni jours fériés, ni week-end, c'est 8 semaines non stop de 5h à 19h. |
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Voilà cet article n'est qu'un échantillon de ce que j'ai vécu là-bas et de ce qui est la meilleure expérience que j'ai vécu jusque maintenant, si on me demande de repartir demain je repars! J'aurais encore beaucoup de chose à vous faire partager, mais je garde ça pour quand je viendrais vous rendre visite !!! Prenez bien soin de vous mes morses adorés, gros bisous à tous ! |
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- Écrit par : Florence Jehenne
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Samedi 9 février 2013 s’est déroulée l’Assemblée Générale de la section plongée de MSLC. Quarante-trois adhérents étaient présents ou représentés. Les rapports moral et financier mettent en évidence une baisse de l’activité par rapport à la saison précédente. Le résultat financier n’est que légèrement positif. A noter l’arrêt du partenariat avec les Mutuelles de France Sud. Au cours de la saison passée, la section plongée a participé : - Au challenge de Marseille - A la journée de nettoyage des calanques - Au comptage des mérous. Une large communication de nos activités a été assurée par Jean Claude Eugène auprès des médias. |
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Puis il a été procédé au renouvellement: - de la trésorière. Sophie Devaux - de la secrétaire : Geneviève Martin - des chargés de communication : Bruno Novial et Michael Paitry - de deux représentants de la section plongée au Conseil d'Administration de M.S.L.C.: Pascal Féraud et François Scorsonelli (démissionnaire). Tous ont été réélus à l’unanimité. Mario Santoro a été élu en remplacement de François Scorsonelli. Les tarifs plongée 2013 ont été présentés à l'assemblée. Ils sont inchangés par rapport à l’an passé. Enfin, une présentation rapide du site internet a été faite. L’ordre du jour étant épuisé, les adhérents ont partagé le traditionnel gâteau des rois. |
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- Écrit par : Geneviève MARTIN
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