Le coin des Morses
En ce 3° samedi d’octobre digne d’un mois d’août, nous voilà embarqués sur notre "Barracuda 2" direction le Briançon, son arche et sa grotte arc en ciel,
Arrivée sur le site la clarté de l’eau étant très mauvaise, Marc notre pilote et DP décide d’aller sur las Moyadons, là aussi eau très chargée et un fort courant d’est. Après concertation, nous décidons d’aller nous mettre à l’abri dans la calanque des Contrebandiers et y trouver une eau plus claire car à le courant y est nul.
Dans une eau à 22° une visibilité moyenne, Marc, Martine, Sami, Lucien, Christian, Mario, Gilles et moi, nous voici partis pour une plongée dans cette calanque au passé mythique.
Dès notre immersion , nous croisons de nombreux sars de belle taille, rougets, daurades, saupes, un à deux jeunes mérous, murènes, des labres de différentes espèces et pour finir notre plongée sur le fond de la calanque par une profondeur de 3 mètres.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Nous étions cinq voitures à nous rendre au special campsite de Ndovu dans le Mara Triangle. Dommage, nous n'étions pas tous là en même temps car le camping était incroyable: beaucoup d'ombre près d'une la rivière, plus que suffisant pour nous tous et les dizaines d'hippopotames et de crocodiles aussi. C'était tout un défi pour mes amis venant tout droit de France pour une première expérience de camping. Les hippopotames étaient si bruyants que par comparaison le baryton Luciano Pavarotti semble avoir une voix de bébé. Les Lions rugissaient dès la nuit tombée et se répondaient de chaque côté de la rivière. Et bien sûr, les hyènes riaient à gorges déployées, mais ne semblaient pas si drôles si près ou sur les photos du piège photographique placé la nuit au milieu du camp.
Pire quel les catalans en août : il reste une place pour votre serviette au milieu
Nous avons réussi à grimper l'escarpement qui délimite la rift valley avec un ranger! La vue était vraiment étonnante de la crête et nous avons rencontré très sympathique Masaï qui nous a vendu une chèvre et quelques bijoux (ou plutôt un coffre à bijoux et une chèvre). Et nous avons du la porter à la voiture, au pied de l'escarpement sur nos épaules. Je peux vous dire pour l’avoir essayé que c’est autrement plus dur à porter qu’un sac à dos : au moins vous n'avez pas à tout moment à tenir votre sac à dos comme s’il y allait de votre vie, avec la peur qu'il saute de vos épaules et de s'enfuie en bêlant. Le méchoui (on dit Nyama Choma au Kenya) était un grand moment. Même si nous avons du le faire à l'heure du déjeuner par crainte de la pluie du soir et surtout des prédateurs nocturnes. Et il nous a fallu brûler les os en cendres.
Une nouvelle mode: la randonnée avec une chèvre en guise de sac à dos
Nous n'avions certainement pas envie de voir entre les tentes le même spectacle que de l'autre côté de la rivière, à savoir des crocos déchirant une carcasse de gnous. Oui, c'est bien arrivé: un crocodile de grande taille mordre dans l'estomac d'une carcasse flottante et tourner sur lui-même pour arracher un morceau. Brrr. A glacer le sang. Et l'action ne s'est pas arrêtée là: le tumulte ayant alerté un hippopotame qui accourut passablement irrité pour chasser les crocos et mordre la carcasse. Autant pour l’hippopotame végétarien: méfiez-vous la prochaine fois qu’après vous avoir piétiné, il ne vous arrache pas la tête!
Malheureusement, je ne vais pas vous parler de la traversée de la rivière Mara par les gnous, puisque je l'ai ratée pour sauver des camarades embourbés dans une rivière bouseuse à souhait. Pauvre de moi, ma seule vengeance sera de publier leur photo les pieds boueux, je crois qu’ils me doivent encore quelques bières ...
Camarades du Mountain club tentant une traversée de rivière comme les gnous
Mais je peux vous dire avec certitude que les gnous étaient beaucoup trop nombreux pour être comptés! Ils couvraient collines après collines sur plus 20 km. Incroyable. C’est ce qui m'a incité à casser ma tirelire et faire le vol en ballon. Quelle expérience : flotter au lever du soleil au gré du vent entre 10 et 300 mètres. À partir de cette altitude seulement, il est possible d’entrevoir l'ampleur de la grande migration.
Dommage que personne ne soit venu de Marseille pour partager ce moment avec moi. Mais faites-moi savoir si vous êtes tentés pour l'année prochaine. Les réservations du camp se font un an à l'avance. Donc pensez-y rapidement!
Vous pouvez toujours commencer à compter maintenant
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- Écrit par : Rémi Fritsch
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En ce samedi 27 septembre, me voici embarqué sur notre "Barracuda2", en compagnie de: Michelle, Bruno, Didier, Guy et notre pilote et DP Marc.
Direction "Planier", après avoir jeté une palanquée de trois de nos Morses, nous rejoignons le quai de débarquement du phare, pour y jeter l’ancre sur le site de plongée du Dalton.
Dès notre ancrage, nous sommes cernés par une multitude de Méduses du type "Pélagia noctiluca".
Je suis le premier à me mettre à l’eau, cela est impressionnant une nuée de méduses blanchâtres (dont leur traine fines de mariée atteignent 1 mètre à 1,5 mètre) m’entoure, tout ca dans une eau claire et une température de 23°.
Je descends sur deux belles moules nacre où mes deux équipiers me rejoignent pour nous diriger sur l’épave du "Dalton" (Dans la nuit du 18 au 19 février 1928, le Dalton, en provenance de Grèce, approche de Marseille. Il transporte 1.500 tonnes de plomb. La brume est si dense, que l’équipage n’aperçoit pas la lueur du phare de l’île du Planier portant à 37 milles!!! Soudain le navire est stoppé brutalement. Il a heurté le rocher du Souquet. Sa coque est déchirée, et l’eau s’engouffre à gros bouillons dans les cales. Malgré toutes les tentatives de l’équipage pour le dégager, il sombre, coupé en deux. Quarante cinq minutes seulement se sont écoulées depuis le choc. La totalité de l’équipage est recueillie par les gardiens du phare du Planier). Le Dalton a été durant la guerre, en 1943, année de ma naissance, la vedette du film "Epave" avec Cousteau, Taillez et Dumas.
L’épave est devenue le repaire des plusieurs Mérous, d’une compagnie de Rougets de belle taille, un beau Denti hante les lieux, les Sars et les daurades sont au rendez-vous, bref un faune abondante et variée sans oublier les méduses toujours de plus en plus nombreuses.
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Après 50 minutes de plongée inoubliable, nous voici de retour sur notre embarcation où les morses de la première palanquée, que nous avions lâchés sur le Messerschmitt nous attendaient
Suite à cette sortie nous sommes de retour à notre base de Callelongue, pour le traditionnel apéritif, les discussions philosophiques, avec un petit plus après le repas pris sur notre terrasse: l’arrivée de deux gâteaux amenés par Stéphanie sur un air happy- birthday, (repris en cœur avec tous les Morses) fait avec amour pour sa fille Margot qui fête ses 14 ans.
Photos: Marc Morand, Guy Milano et Jean Claude Eugène.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Les Moyades et Moyadons sont deux petits îlots à la pointe ouest de l’île de Riou.
En ce samedi 20 septembre, nous étions "18 Morses" à bord de notre "Suscle2" avec comme à l’habitude, notre fidèle pilote Bernard.
Arrivé sur les lieux, recherche de l’ancrage aujourd’hui immergé à moins 3 mètres (qui paraît-il ne doit plus être apparent, pour ne pas dénaturer le site ! c’est encore une idée d’énarque ou d’écolo intellectuel, car pour retrouver cet ancrage par mer agitée cela devient difficile).
Bref dès nos premiers coups de palmes dans une claire, un léger courant et une température de 23°, me voici face à face avec un jeune Mérou, qui avait l’air de me souhaiter la bienvenue, je réponds à son invitation par un petit signe de la main et il se retourne comme pour nous guider dans notre plongée.
Nous croisons : sars, daurades, labres, girelles, sous un rocher une belle mostelle pose pour la photo ainsi qu’un chapon de belle taille, sans compter sur un rouget lui aussi de belle taille ainsi que plusieurs murènes à trou avec leur crevette dentiste.
Sous l’eau nous faisons de nombreuses rencontres de plongeurs, des différents clubs qui se trouvent sur le site.
Après 50 minutes de plongée, Geneviève et moi nous voilà remontés sur notre embarcation, où de nombreuses discussions sur la plongée débutent pour finir à l’apéritif à notre base de Callelongue.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Martine, Anne, Guy, Bruno, Alain, Luc et moi nous voilà embarqués sur le "Barracuda 2" avec comme DP et pilote Marc.
Direction le grand-Conglué, resté célèbre, par les fouilles de 1952 réalisées par l'équipe de plongeurs du commandant Cousteau, sous la direction scientifique du professeur Fernand Benoit, directeur des antiquités de Provence.
Après avoir largué deux palanquées (Anne et Alain-Bruno et Luc) sur la plongée dite le couloir aux gorgones, les deux autres palanquées ont assuré la sécurité.
La première palanquée récupérée, Martine, Guy, Marc et moi, nous nous immergeons en direction, de la pointe est de l'île.
Dans une eau claire à 21° et un fort courant, nous croisons des bancs de saupes, sars, barracudas ainsi qu'un chapon posé sur le fond insensible à mes coups de flash.
Après 50 minutes, dont 15 passées à la pointe dans le courant, pour attendre que le banc de barracudas veuille bien venir se faire tirer le portrait, nous remontons à bord de notre embarcation, direction notre base de "callelongue", la calanque du bout du monde où l'apéritif nous attend, suivi de grandes discussions philosophiques…..
Images : Marc MORAND et JC EUGENE
Historique des fouilles
L'épave du Grand-Congloué 1 date du tout début du IIe siècle av. J.-C. Sa cargaison était composée pour l'essentiel de 400 amphores à vin gréco-italiques et d'un lot de 7000 pièces de vaisselle campanienne. Une trentaine d'amphores grecques complétaient ce chargement. |
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L'épave du Grand-Congloué 2, datant de la fin du IIe siècle ou du tout début du Ie siècle avant J.-C., contenait plus d'un millier d'amphores vinaires romaines de type Dressel 1A. Des études récentes ont définitivement démontré que ces amphores venaient de Cosa en Étrurie, l'actuelle Toscane. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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