Le coin des Morses
Deuxième samedi de beau temps, toujours en compagnie de Geneviève mon fidèle binôme.
Nous voici embarqué sur le "Suscle2" direction le grand Conglué, avec à la barre Bernard notre pilote de grande classe.
Arrivée sur les lieux à l’Est de Riou, sur le Grand Congloué, mer calme, eau claire, léger courant et température toujours basse 14°.
Nous descendons le long d'un tombant tapissé de nombreuses sortes de gorgones, des antenellas, nemertesias antennina, thecocaulus tous de la famille de plumulariadae.
La faune n'est pas de reste: rascasses, chapons, mostelles, sars, barbiers, etc.
Un plus, nous croisons un magnifique Saint Pierre, bref une tés belle plongée, par 40 mètres de fond et 46 minutes d'immersion.
- Détails
- Écrit par : Jean-Claude Eugene
- Clics : 2394
Enfin! Premier samedi de printemps sans: pluie, vent, soleil radieux, mer calme, pas de courant, eau claire et poissons au rendez-vous. En bref une belle journée pour la plongée.
Nous voici embarqué sur notre "Suscle 2" pour une plongée sur les impériaux du large, à bord 18 morses plongeuses et plongeurs avec comme pilote notre Lulu National.
Après avoir lâché une palanquée sur l'impérial du milieu nous voici ancrés à celui de terre, où avec Geneviève mon fidèle binôme nous allons accomplir notre plongée.
Une eau claire à 14° nous commençons notre descente en passant dans la première arche tapissée de corail rouge et décorée de très belles gorgones, tout au long de cette plongée, nous croiserons de nombreuses variétés de poissons: rascasses, chapons, sars, mostelles, saupes, rougets, etc....
Après un palier de sécurité à 3 mètres avec mon sablier de 3 minutes, nous voici remontés à bord avec plein d'images dans la tête et nos appareils photos.
- Détails
- Écrit par : Jean-Claude Eugene
- Clics : 2400
Le Nyiragongo : des années que j'en rêvais, depuis un reportage sur Arte sur les volcans de la planète. Un des rares volcans avec un lac de lave permanant, dont ondit que c'est le plus grand du monde. Mais y aller n'est pas si simple, car il est situé dans l'Est du Congo à la frontière avec le Rwanda et cette province est truffée de groupes armés, plus ou moins sous contrôle.
Mais mon ami LLuis doit se rendre à Goma et me dit vouloir grimper la montagne. Aussi ni une, ni deux, j'achète sur internet un permis au Parc de Virunga pour le volcan et tant qu'à faire pour les Gorilles de montagne. On peut même acheter son visa pour le Congo en ligne, qui l'eut cru! Nairobi Kigali par avion, trois heures de taxi et me voici comme une lettre à la poste à Goma en RDC.
Un defender du parc avec un ranger armé vient me chercher et me voilà en route pour le camp de Bukima, tout proche des Gorilles. Il me faut à nouveau trois heures de pistes, dont la dernière sur un chemin très pierreux et difficile. A intervalle régulier, un poste de l'armée congolaise avec des soldats lourdement armé assure la sécurité. Enfin on y croit.
Le camp a une vue imprenable sur le volcan éteint tout proche de Mikeno, montagne isolée très spectaculaire. Mais le plus impressionnant est de nuit. La lave en fusion se reflète dans les panaches des fumées de souffre dans l'obscurité. Et ce n'est pas un mais deux yeux rouges qui apparaissentà l'horizon! Irréel et inquiétant.
Pourquoi deux? Et bien parce qu'il y a un second volcan encore plus actif et dont j'ignorais tout: le Nyimuragira. Voilà bien le parc des Virunga, encore plus extraordinaire que l'on ose l'imaginer. Et avant même avoir satisfait mes envies de Gorille et Nyiragongo deux nouveaux objectifs, le Mikeno et le Nyiramuragira ...
Mais d'abord les Gorilles. Avec notre ranger, nous voilà en file indienne en plein forêt à leur recherche. On marche d'un bon pas pendant plus d'une heure sous les arbres, quand nous sommes rejoints pas les pisteurs. Il nous faut mettre des masques de chirurgiens et soudain le dos argenté!
C'est le mâle dominant, dont on nous dit qu'il fait 200 kg. Même s'il me semble râblé, sa carrure est impressionnante, sa tête énorme et ma fois ses bras et ses jambes dotées d'une musculature incroyable. Paisible, il se laisse observer en mâchouillant des feuilles et des écorces à quelques mètres. Nous mitraillons et filmons l'instant.
Puis, les rangers nous emmènent vers une maman et son tout petit bébé gorille de six mois. Il est curieux et s'approche sur ses petits poings fermés de nous, nous regardant tout aussi étonné que nous avec ses grands yeux. Nous sommes même obligés de reculer pour éviter le contact.
Grosallie
Une heure, c'est le temps compté auquel nous avons droit. Il faut en profiter pour faire la connaissance de toute la famille Rugendo. Ils se regroupent pour une sieste, certains allongés sur le dos à se gratter les pieds, d'autres à s'épouiller. Les minutes défilent et c'est déjà fini. Mais quelle rencontre!
La sieste, c'est pas qu'à Marseille
Le soir, nous nous rendons dans le luxueux lodge de Mikeno, avec chalets dans la forêt et cheminée allumée rien que pour vous dans la chambre. Nous rencontrons même le directeur du parc, un prince de Belgique Emmanuel de Merode et un ancien Ministre Belge dont je ne n'ai pas retenu le nom. Et pourtant, il n'y a pas foule de touristes : c'est surtout pour les initiés.
Samedi, nous retrouvons quelques camarades de LLuis et nous voilà à nouveau en route avec rangers et porteurs vers le sommet du volcan où nous devons passer la nuit en refuge. On a pris le pack grand luxe avec cuisinier et équipements de montagne contre le froid. Heureusement, car la montée est plutôt raide, même si nous nous en sortons avec les honneurs selon les rangers. Et la fatigue aidant, nous sommes bien contents de manger chaud sans lever le petit doigt.
La première rencontre avec l'intérieur du volcan est plutôt décevante: trop de nuages, panaches, on ne voit rien ou presque. Les dernières heures du jour nous permettent toutefois d'avoir une vue magnifique sur le Mikeno flottant au-dessus des nuages. Mais je suis inquiet si près du but malgré les propos rassurant du ranger. Il faut patienter et attendre la nuit pour que cela s'éclaircisse. Donc nous mangeons pour prendre notre mal en patience.
Et puis en dessert, le grand moment. La nuit est là et, oui, les nuages ont disparus. Avant même de plonger notre regard dans le cratère, on voit cette lueur rouge inquiétante, surnaturelle. Nous nous penchons et là c'est la magie du feu: 300 mètres plus bas, au milieu de trois cercles concentriques, le lac de lave!
Sans odeur de souffre, sans les sons
Des iles de laves noires, sans doute refroidies par leur arrivée en surface sont délimitées par des traits rouge vif. Elles se déplacent à vive allure et disparaissent dans des trouées de laves bouillonnantes. Le tout assorti de panache de fumées blanches rougies par la lave et dans un bruit assourdissant qui rappelle une mer déchainée se fracassant sur des rochers.
Nyiragongo
Nous sommes bouche bée. Tour à tour silencieux, puis exultant. Impossible de détourner son regard, c'est comme un feu de camp mais d'une taille de géant. Grandiose, vraiment.
C'est aussi un moment de célébration et d'amitié, car LLuis me dit qu'il y a 18 ans exactement, il posait le pied pour la première fois en Afrique. Et dans le meilleur des lieux qu'il puisse rêver, à savoir une des inoubliables méga fêtes du Monarca, dans sa maison de Maputo. Autrement dit ma villa de trois étages, dont salle de bal et terrasse capables d'accueillir 150 personnes. Ah l'Afrique, champagne ...
- Détails
- Écrit par : Rémi Fritsch
- Clics : 2479
Le deuxième samedi TIV était au rendez-vous. En ce samedi 21 mars, veille d'élections départementales, tandis que Lucien, Frédéric, Guy, Marc, Geneviève, étaient afférés à démonter, les uns les bouteilles du club et d'autres leur propre bouteille, pour qu'un de nos TIV puisse en faire l'inspection visuelle, Lili, non pas celle qui est arrivée tout droit de Somalie mais la petite amie d'Etienne, (Etienne non pas celui de Guesh Patti, mais un des morses du club de plongée de callelongue, cette calanque du bout du monde), faisait le grand ménage de la cuisine avec un nettoyage en règle de ses fenêtres qui en avaient bien besoin, merci à Lili.
Denis lui avait emmené deux de nos nouvelles adhérentes: Lauréne et Maud plonger dans la calanque pour préparation et exercices de niveau 1, tandis qu'Étienne et Jean-François eux plongaient dans la calanque pour une plongée ballade.
Dans l'après midi, j'ai amené Geneviève voir le fortin de l'Escalette qu'elle ne connaissait pas.
Petite historique : L'Escalette son usine à plomb et son fortin toute une histoire.
Le fortin de l'Escalette fut construit suite à la défaite de "Napoléon III" à Sedan en 1871. Il faisait partie du "Système Séré de Rivières" nom du général qui en 1874 jusqu'en 1914 a obtenu d'énormes budget pour construire des fortifications capables de résister aux nouveaux obus.
- Détails
- Écrit par : Jean-Claude Eugene
- Clics : 2621
Depuis début novembre, une dizaine de plongeurs du club se sont inscrits au stage de biologie. Un mardi soir sur deux nous nous retrouvons tous à l'Estaque, au bd Fenouil, pour assister au cours de biologie. Quelques uns nous ont abandonné en route pour des raisons diverses et personnelles. Il ne reste plus que 6 candidats qui doivent faire 4 plongées bio pour valider la stage, en plus de l'évaluation qui se fera le 21 avril. |
|
Dimanche 8 mars, journée de la femme (la gente féminine était bien représentée, 5 filles pour 4 garçons, yes !) Notre groupe effectue ses deux premières plongées BIO. Rendez vous donc au club à 9 heures, les 3 palanquées (Geneviève et Laurence, Philippe et Didier, Laurent et moi même), nous étions encadrés par des formateurs BIO, Véronique Lamare, Sylvie Catalan et Sylvain Lebris. |
|
Une chance, la météo est superbe, une mer d'huile, un soleil éclatant, l'eau cependant est toujours à 14 °C. Tous le monde s'équipe , petit briefing sur la plongée BIO, nous apprenons de nouveaux signes (signe de l'éponge, du bryozoaire, des échinodermes, des cnidaires et …) |
|
Christian Ropa notre pilote nous emmène sur le site des Impériaux du Milieu, après avoir largué nos Clermontois (Pierre et Antoine) sur l'impérial du large. |
|
Guidés par nos formateurs nous allons faire des plongées complètement différentes de celles que nous faisons habituellement. Véronique armée de sa loupe va nous faire découvrir à Laurent et moi, des petites choses que nous n'avons jamais vu, en autre une huître en L qui vit sur les gorgones. Fin de la plongée, après une bonne douche réchauffante, nous attaquons les grillades, et la mise en commun des spécialités culinaires. A 14 h 30 c'est le départ pour la deuxième plongée, sur le site des Farillons. Cette fois-ci nous devons montrer à nos formateurs respectifs des éléments des différents groupes vus à la précédente plongée. Pour être franc, on va un peu tout mélanger. Il va falloir réviser car c'est encore assez confus ! Nous rentrons au club heureux de cette journée qui c'est déroulée dans la joie et la bonne humeur.
|
|
Nous tenons à remercier nos gentils formateurs bénévoles qui se sont mis en quatre pour nous faire découvrir une multitude d'éléments vivants dans notre Méditerranée. Merci à Christian qui nous a piloté gentiment tout au long de la journée et surtout qui a remonté, je ne sais combien de blocs ! Merci à Geneviève qui a assuré sa fonction de DP, merci à Philippe qui nous a gonflé généreusement nos bouteilles. Merci à notre Président Lucien qui nous a permis de réaliser au club nos plongées BIO. Enfin merci à nos Clermontois qui ont largement participé à notre bonne humeur. |
|
Un seul bémol, le retour, la journée était tellement belle que tous les marseillais étaient comme nous, à Callelongue et nous avons mis plus d'une heure pour sortir des embouteillages. La suite au 29 mars où nous ferons la deuxième série de plongées. Martine Malègue Photos prises par Sylvie Catalan, Sylvain Lebris et Martine Malègue |
- Détails
- Écrit par : Martine Malegue
- Clics : 2399