Le coin des Morses
Aujourd’hui j’ai retrouvé mes deux compagnons de plongée : Geneviève et Marc, nous sommes en route pour une plongée sur la pierre à Daniel.
Au sud de Riou à environ une centaine de mètres de la falaise en se dirigeant vers le large se trouve la fameuse pierre à Daniel.
Pour quelle raison ce nom "la pierre à Daniel"
Daniel était le directeur de plongée d'un club local, qui à ses moments perdus recherchait de nouveaux sites pour plonger.
Il a "découvert" ce piton rocheux qui s'élève de - 60 m à - 34 en pleine eau au sud de l'île de Riou.
Dans une eau à 21° une visibilité moyenne et une belle houle, nous entamons notre descente, déjà un beau chapon nous accueille, une mostelle se cache sous un gros bloc, plus bas une langouste pose pour nos appareils photos, la plongée s’annonce pleine de rencontres intéressantes.
Aprés 37 minutes de plongée et une profondeur maximale de 39 m un palier de décompression, nous sommes revenus à bord du "Suscle 2" où Bernard nous attendait pour nous récupérer nos appareils Photos, merci. encore.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Pour ce premier samedi de juin, par une journée qui s’annonce chaude, me voici embarqué avec Marc pour sa plongée de reprise.
Cap sur Planier, pour une plongée sur le DALTON une épave qui se trouve au pied de l’embarcadère du phare, sa proue est à 15 mètres de profondeur et sa poupe à 33 m.
C’était un cargo de 70,5 mètres de long et 9,75 mètres de large et jaugeant 1.325 tonneaux.
Dans la nuit du 18 au 19 février 1928, le Dalton, en provenance de Grèce, approche de Marseille. Son équipage est grec, ce qui lui vaudra son surnom. Il transporte 1.500 tonnes de plomb. La brume est si dense, que l’équipage n’aperçoit pas la lueur du phare de l’île du Planier portant à 37 milles! Soudain le navire est stoppé brutalement. Il vient de heurter le Souquet. Sa coque est déchirée, l’eau s’engouffre dans les cales. Malgré toutes les tentatives de l’équipage pour le dégager, il sombre, coupé en deux. Quarante cinq minutes seulement se sont écoulées depuis le choc.
La totalité de l’équipage est recueillie par les gardiens du phare du Planier.
Voilà pour l’histoire.
Revenons à notre plongée, par une bonne visibilité, un léger courant et une température de l’eau agréable, nous entamons notre descente, après avoir passé sur deux moules nacres, nous longeons le coté bâbord de l’épave où nous croisons de très gros Rougets, Sars, de très beaux Labres, un Denti, Saupes, Daurades, deux petits mérous et bien d’autre poissons.
Au bout de 47 minutes nous voici de retour sur le "Suscle 2" où Bernard comme à son habitude nous récupère nos appareils photos.
Retourné à notre base nous avons comme à l’habitude pris l’apéritif et notre repas tous ensemble en convivialité et discussions philosophiques, sur la terrasse du club.
Suite à ce repas, l’après midi fut consacré au dépannage du circuit l’électrique de notre "Suscle2" sous une chaleur écrasante.
Depuis quelques temps plus d’appareil ne fonctionnaient plus: VHF, sondeur, pompe de cale, etc. Marc, Lucien, Julien et mes zigues, sont allés pour trouver d’où venait cette panne. Après une recherche approfondie, dans des conditions parfois très inconfortables pour "Julien" notre nouveau moniteur, nous avons constaté que les fils d’alimentation du tableau de bord étaient oxydés et coupés à plusieurs endroits, nous changerons le câble d’alimentation la prochaine fois, Julien s’occupant de l’acheter.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Pour ce dernier samedi du mois de Mai, me voici embarqué avec Geneviève mon fidèle binôme, en direction des "Impériaux" à bord du "Suscle2" Bernard Aux commandes, notre pilote hautement aguerri.
Arrivée sur les lieux de l’Impérial de terre beaucoup d’embarcations de plongeurs, d’où nous décidons d’aller plonger sur celui du large.
Notre descente se fait dans une claire, un léger courant et une température encore fraîche pour la saison : 15 à 16°.
Nous descendons sur 30 mètres et entamons le tour ce cet îlot, nous y découvrons de nombreuse variétés de gorgones, chapons de belle taille, deux murènes cachées au fond d’une faille, quelque beaux rougets de roche, sars, girelles royales, etc.
Après 46 minutes et 5 minutes de palier nous voici remontés à bord, avec l’aide de notre pilote, qui nous a récupéré nos appareils photos, ceintures de lest et autres, merci Bernard.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Aujourd'hui les morses de callelongue ont participé à l'opération calanques propres comme les années précédentes :
Une palanquée de 6 plongeurs s'est immergée au début du port, une autres de la digue et une équipe de sécurité avec fanion alpha et matériel de sécurité s'est occupée de la surveillance, les autres récupéraient les sacs, des déchets récoltés au fond du port et de la calanque.
Nous avons trouvé une grande moule nacre, dans le port posée sur le fond laissé là ! Par on ne sait qui ? et pour quelle raison ? Nous l'avons réimplantée sur le sable dans la calanque en espérant quelle y reste.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Par ce samedi de mistral établi, nous voici en route pour une plongée sur les pierres à Joseph, avec comme pilote notre fidèle Bernard le chef de bord, mais pas le DP (Directeur de plongée). Arrivée sur les lieux nombreuses embarcations de plongeurs, d'où difficulté à faire un bon ancrage.
Après plusieurs essais infructueux et même avec l’immersion de notre DP et après plus de 48 minutes de discutions animées et intenses, nous avons décidé à la majorité, d'aller nous mettre à l’abri dans le port naturel de plane. Arrivée dans la calanque de "POUARS"(port naturel de plane) Henri, Christian et meszigues, nous voici partis en plongée pour la pointe gauche de la calanque, après une descente jusqu'à la pointe nous tournons sur la gauche dans un courant très fort, nous obligeant à nous aider avec les mains sur le fond pour avancer en direction du fameux tunnel du "Pouars" que nous franchissons toujours dans le courant.
Après 49 minutes et par une profondeur maxi de 25 mètres, nous remontons sur notre "Suscle 2", où notre fidèle pilote nous demande nos paramètres de plongée pour les noter sur la feuille de palanquée.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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