Le coin des Morses
C'est les vacances, une semaine : parfait pour une virée dans le Nord Kenya, cette région semi-désertique que personne ne connait vraiment, mais qui représente près de la moitié du Pays et qui fourmille d'histoires de bandits et d'escarmouche entre clans pour le rapt de quelques vaches. En plus, cette fois c'est moi qui organise aussi il ne faut pas que je me trompe !
Renseignements soigneusement pris auprès des vétérans du club et surtout de Google, mon ambition se fixe sur les Monts Poi et Baio ... Il semble qu'il y ait moyen de camper à Ngurunit. Je trouve même un séminaire organisé en août par des Suédois avec un appel à contribution et un email. A tout hasard, j'écris en précisant que je cherche simplement des renseignements et que je n'ai aucune intention de participer au séminaire. Un certain Steven me répond fort simplement. Rendez vous est pris pour le mardi au marché aux bestiaux de Merille. Renseignements soigneusement pris auprès des vétérans du club et surtout de Google, mon ambition se fixe sur les Monts Poi et Baio ... Il semble qu'il y ait moyen de camper à Ngurunit. Je trouve même un séminaire organisé en août par des Suédois avec un appel à contribution et un email. A tout hasard, j'écris en précisant que je cherche simplement des renseignements et que je n'ai aucune intention de participer au séminaire. Un certain Steven me répond fort simplement. Rendez vous est pris pour le mardi au marché aux bestiaux de Merille. Ce marché est situé à la toute extrémité du tarmac sur la route de Marsabit. Et c'est un sacré spectacle : tous les Samburus des alentours y viennent pour vendre moutons, chèvres, zébus et dromadaires aux marchands de la capitale venus avec leur camions. Et c'est l'occasion de montrer son plus beau costume. Et pour cela, les Samburus avec leurs multiples colliers de perles partout et leur coiffe de plumes ou leurs cheveux graissés d'un mélange de terre rouge et beurre, ils sont imbattables au Kenya. Et quelques armes du casse tête à la sagaie en passant par le vieux fusil jusqu'au traditionnel AK47 pour ne pas faillir à la tradition des éleveurs nomades. |
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Le temps de l'attente à observer les transactions et le chargement des bêtes, les dernières modes en matière de motifs et de coiffures passent rapidement. Et voilà le camarade Steven qui arrive : surprise, il a une voiture officielle et c'est en fait le « Ministre » régional de l'éducation ... Me voilà donc sous bonne escorte pour rejoindre Ngurunit ! A partir de maintenant, ce n'est que de la piste pendant trois heures dans un paysage aride mais magnifique... |
Sa majesté Mont Poi, 800 mètres de falaise |
Dromadaires bondissant à l’idée de boire, après dix jours sans un verre d’eau il est vrai… |
Il faut contourner la chaine de Matthew, traverser la rivière asséchée de Milgis avant de commencer à apercevoir les Ndoto moutains et le spectaculaire Mont Poi. Ngurunit est étrangement un lieu très vert, avec des arbres partout, niché entre les montagnes et à la lisière du désert de Chalbi. Une oasis qui attire tous les troupeaux de dromadaires à des kilomètres à la ronde une fois tous les dix jours pour étancher une soif bien compréhensible. |
On s'attroupe, on joue des coudes, on blatère à qui mieux mieux autour du puit ... tiens cela me rappelle de quelques bons souvenirs avec d'autres mammifères tout aussi assoiffés. Les Morans (guerriers) Samburus ont creusé des puits dans le sable du lit de la rivière et hisse seau après seau l'eau en chantant dans des abreuvoirs pour leurs bêtes. Je n'ai jamais vu autant de dromadaires de ma vie, c'est certain. |
Cela blatère sec, pourtant ce n’est que de l’eau. Mont Aldera en arrière plan |
Le camp est planté pas loin des puits, rendez vous est pris avec les guides désignés pour le lendemain cinq heure. Mont Poi, ce n’est pas rien. La montagne me fait un peu peur, c’est un sacré monument : la plus grande « bread loaf mountain » du monde parait-il. Je n’arrive pas à savoir s’il nous faudra un ou deux jours. Départ à l’aube. Et à un train d’enfer, car la chaleur monte vite aux portes du désert. Le rythme est à peine ralenti par les buissons épineux (« wait a bit ») qui obligent à s’arrêter et faire marche arrière pour se libérer sans déchirer sa chemise … Un premier raidillon sévère, puis la falaise. Le plus extraordinaire est que les Samburus ont aménagé un chemin pour amener leurs vaches en cas de sécheresse au sommet qui est plat et très herbeux. J’imagine difficilement comment ils arrivent à conduire leur troupeau au sommet, sacré exploit. Record battu, dixit les guides, moins de 4h30 pour atteindre le sommet. Je suis épuisé mais soulagé de ne pas avoir à dormir au sommet. Encore que, il y fait beaucoup plus frais. La vue est extraordinaire, j‘aperçois à peine ma voiture garée près d’une manyatta en contrebas. |
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Le lendemain, c’est repos. Nous nous rendons à Baio pour négocier l’accès à la montagne. Dans une hutte, nous passons plus d’une heure à essayer d’obtenir un tarif normal pour grimper Baio. Mais rien à faire, les anciens sont inflexibles. Tant pis pour eux, ce sera une autre montagne : Aldera. Pour autant, je me suis régalé dans cette négociation infructueuse car c’était aussi le moyen de découvrir un village typique. Et en plus, j’ai eu droit à un collier ! |
A défaut de grimper Baio … me voilà décoré |
Elephant crossing, je crois que je ne suis pas très bien garé … |
Aldera est un peu plus facile que Poi, mais ce ne sont pas mes jambes qui s’en plaindront. Une semaine sportive s’il en est. La montée se fait le long d’un ruisseau et à l’ombre, l’arrivée dans les nuages. La vue se fait désirer, ce qui est un peu dommage, mais la vue sur Ngurunit en contre bas est superbe. Voilà, il est temps de rentrer. Deux jours de route quand même avec un arrêt dans les réserves de Samburu et Shaba pour voir quelques troupeaux d’éléphants, de girafes réticulées et de zèbres de Grévy… L’endroit est magique et j’apprends que l’on peut grimper sur la montagne de Shaba avec des rangers. De quoi occuper une prochaine expédition ! |
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- Écrit par : Rémi Fritsch
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Nos collègues plongeurs de la ville d’Apeldoorn / Hollande, ont fait le nettoyage du canal ce samedi 7 juin. Ils ont trouvé un congélateur et d’autres objets hétéroclites, comme on peut le voir, même aux Pays Bas il y a des personnes qui ne respectent pas leur environnement. Un bravo pour ce club de plongée de la part des Morses de Marseille Sports. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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En ce samedi 31 mai, suite à l’’émission de Thalassa diffusée vendredi soir, sur FR 3, nous avons fait une découverte ignorée jusqu’à présent. En effet ce jour là, nous avions décidé de faire une plongée dans la calanque: Geneviève, Michelle, Bruno, Didier et moi- même sommes partis pour aller voir si l’ancre de Callelongue était toujours là, car les dernières péripéties de celle-ci nous ont créés bien de soucis. |
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Après avoir photographié une très belle rascasse se confondant au rocher, nous voilà devant une vision fantasmagorique, un Char de la deuxième guerre mondiale: un "Sherman" |
Nous savions bien qu’il y avait eu un débarquement en Provence du coté de Fréjus, mais nous n’avions jamais entendu parler de la perte d’un "Sherman" dans cette opération? |
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Je pense que l’émission de Thalassa n’y est pas pour rien; à vous de faire votre choix. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Ce samedi 24 mai, 15 Morses ont participé comme les années précédentes à l’opération "Calanques Propres", dont 12 sous l’eau et 3 sur le quai, pour récupérer les sacs ramenés par les plongeurs. Marc qui assurait la sécurité surface avec le pavillon alfa et la valise d’oxygène. Ce nettoyage de la calanque, s’est effectué en coopération avec les adhérents du CIQ de Callelongue et du cercle nautique. |
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Le restaurant La grotte, dont nous avons retrouvé son panneau signalétique (au fond du petit port de notre calanque du bout du monde), nous a confectionné de nombreux sandwichs, ce dont nous le remercions. A la fin de cette opération nous avons pris une photo avec tous les participants et bu le verre de l’amitié. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Suite à ce long pont du 8 mai, célébrant la victoire des alliés, sur l’Allemagne Nazi, ce samedi 10, nous voici partis pour une plongée sur l’impérial de terre. Les deux embarcations du club étaient réquisitionnées: 6- Morses sur le Barracuda II et 17 sur la Suscle II, avec aux commandes: Marc notre pilote et deux autres apprentis pilote Les palanquées composées et les dernières recommandations sur la sécurité, ainsi que l’explication sur le lieu de la plongée, me voici à l’eau avec ma fidèle binôme, Geneviève dans une eau à 15°et légèrement chargée en particule, souvent dûe aux palanquées qui nous ont précédés. |
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Nous passons sous la voute remplie de corail rouge en fleur, là nos appareils photos crépitent, la visite continue un chapon pose devant nous pour la prospérité du lieu, le mérou lui passe à toute vitesse nous empêchant d’y faire le portrait, le rouget continue son repas sans un seul regard envers nous, le labre se réfugie au fond d’une cavité, bref un régal pour les yeux. | |
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Aprés avoir croisé JPP et Myriam et au bout de 47 minutes nous décidons de remonter.
Cette plongée est pour moi une des plus belles de la rade. |
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Sur le retour, nos deux jeunes apprentis pilote, sous le regard et les conseils de Marc, ont pris la barre à tour de rôle. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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