Le coin des Morses
Tu pars pour quatre ans en Afrique (au Kenya je crois) et je dois te dire que ta bonne humeur, ton air pince sans-rire et ton humour décapant vont nous manquer (enfin peut être pas à tout le monde). Nous regretterons les huitres que tu nous offrais de si bon cœur et tes portraits acides mais si hilarants. Tu nous à offert pour ton départ une majestueuse bouillabaisse si bien cuisinée par Jean-Michel et j’espère que dès que l’occasion se présentera, tu viendras nous voir dans la calanque du bout du monde. Je pense que tu continueras à abreuver le Morse de plein d’histoires cocasses comme tu sais si bien le faire. Adesias REMI |
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- Écrit par : Lucien Sinapi
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Le 16 avril 2012, le parc national des calanques a été créé. Plusieurs zones de protection renforcée avec interdiction de prélèvement ont été définies. Malheureusement pour l'instant, la réalité est bien loin de la théorie. En effet, nous n'avons jamlais autant vu de filets sur l'île de Riou qui pourtant est une zone de non prélèvement. Pire, ces filets ne sont même plus balisés, créant ainsi un danger supplémentaire pour les plongeurs. Dernier en date ce filet sur la pierre de Cassis qui a bien faill être fatal à ce Saint-Pierre que nous avons pu heureusement sauver. Un peu plus loin une grosse mostelle et un énorme chapon n'ont malheuresment pas eu cette chance étant déjà passés de vie à trépas. |
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- Écrit par : Jean-Pierre Parcy
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Parce que tout le monde n’a pas un « Saint » qui veille sur les plongeurs à bord de leur bateau … notre « Saint » à nous s’appelle Bernard … ce week-end, il y a eu aussi Alain (un vrai touche à tout et toujours dans le bel esprit associatif) ! Oui, il faut quand même qu’on sache apprécier à sa juste valeur, l’énorme chance que nous avons d’avoir un pilote qui nous fait la sécu surface, qui est attentif à nous plongeurs désireux d’aventures dans la belle bleue. Quand ce ne sont pas les Saints qui se succèdent sur le quai avec valise, pavillon alpha et tutti quanti – comme ce fut le cas samedi ! Bref, dimanche, à nouveau une plongée sur la Pierre à Daniel : 2 fois en l’espace de quinze jours, chose assez rarissime pour le souligner. Plus de filet de pêcheur sur le début de la Pierre – tant mieux – quoique nos photographes (5 sur 9 plongeurs) fussent prêts à mitrailler pour témoigner … Visi pourrie, pourtant plus bien plus d’anthias sur la Pierre. Festival de murènes, farouches face à l’objectif du photographe, chapons toujours aussi énormes … à en saliver, diantre ! Et pour le final, au palier, la reine de la plongée, car je ne me souviens pas l’avoir déjà rencontrée : la rhizostoma pulmo (merci le site Doris – je cite mes sources) ou encore Rhizostome – poumon de mer, méduse « chou-fleur », méduse planctonique. Elle est « cosmopolite », se déplace lentement en faible profondeur – bref, le rêve pour les photographes qui ont quelques minutes de palier dans une eau à 15°C ! Du coup, je prends la pose pour donner l’échelle et oublier pendant quelques minutes que j’ai froid… |
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Nous prenons le chemin du retour après un crochet à la calanque des Contrebandiers, quand au passage des Moyades, un parachute de palier attire notre attention : il y a bien un bateau de plongée mouillé aux Moyades – le Sant-Antonio -, mais le fait que le parachute soit côté Moyadons au-delà de la 1ère patate détachée du tombant, nous fait craindre qu’il y a souci en dessous. Moteur au ralenti, nous apercevons 2 plongeurs au palier. Leur bateau est au mouillage, et nous voyons d’autres palanquées sortir à 200 m. Opération « Saint-Bernard » déclenchée : le parachute dérive et nous le suivons. Les 2 plongeurs finissent par faire surface, OK pour les rassurer, nous les prenons à bord – ils doivent être à plus de 500 mètres de leur bateau. La plongeuse est livide, son mano est à 0 bar, son binôme a l’air un peu mieux ou veut donner le change. Bloc nitrox avec un mélange à 38 % O2 – soit profondeur max 32 m … Il semble qu’ils se soient perdus depuis les Moyades … sacrée dérivante … Tout juste si nous ne nous faisons pas rembarrer lorsque nous les ramenons car il y a vraisemblablement grosse désorganisation à bord, d’autres plongeurs sont sous le bateau où on leur passe des blocs pour finir le palier … Les 2 plongeurs nous remercient du bout des lèvres, un peu choqués, je présume. CPMC : il s’agit du Club de Plongée de Mauguio Carnon. JP et moi sommes effarés, mais cela ne nous regarde plus. Nous sommes rentrés à bon port c’est bien cela l’essentiel ! |
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- Écrit par : Véronique Gielly
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C’est l’été, les cigales chantent, l’eau se réchauffe et les Morses festoient. Samedi 31 juin, Rémi fêtait son départ vers des horizons très lointains, le Kenya (une mutation à Nairobi). Au menu Bouillabaisse réalisée par notre grand chef cuisinier jean-Mi, avec :
_ « Dis Lul, ça rime avec quoi favouille ? » _ « Mes couilles ! »
Vers de Rémi Fête grandiose ! La bouillabaisse était exceptionnelle, un vrai nectar de poissons (les bouillabaisses de Jean-Mi sont toujours très bonnes, mais franchement celle-là vous émoustillait les papilles). D’ailleurs, sans le citer, j’en connais un qui en a repris 4 fois. Le tout arrosé de champagne et là aussi, sans la citer j’en connais une qui n’a pas lâché prise _ « le champagne ne te fait pas mal à la tête, le lendemain tu restes frais comme un gardon. » Dommage nous n’avons pas pu le vérifier, ladite personne n’étant pas parmi nous le lendemain. Bref ! Ce fut une fête gigantesque ! Rémi nous te souhaitons une bonne adaptation à Nairobi, n’oublie pas les Morses (impossible) et à bientôt !!!!!!! |
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Samedi 7 juillet, Carmen fille de notre Didier, fêtait son N1 et Philou son moniteur fêtait sa première validation de N1. Bref ! Punch à volonté, champagne, gambas trempées dans la rouille maison. Lul _ « Il n’est pas fort ce punch ! ». C’est pour cela qu’il en a bu plus de 10 verres. Bon il n’était pas le seul à boire. Un bon nombre de Morses furent obligés de faire une sieste réparatrice, bercés par le chant des cigales. Nous attendons de fêter le N2 de Carmen, mais il nous faudra patienter jusqu’à ses 18 ans. Peut-être que papa Didier aura son N3 avant les 18 ans de sa fille ? Du moins, c’est ce que nous espérons tous ! |
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Ma première expérience comme modèle de photos Samedi 7 juillet, j’ai fait l’expérience de poser pour François. Nous sommes partis pour plonger au Petit Congloué, et guidée par les signes bienveillants de François j’ai accompli ma mission. Sans fausse modestie pour une première fois je trouve que je ne me suis pas si mal débrouillée. Bon d’accord, le photographe est hors pair ! |
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- Écrit par : Martine Malegue
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Nous voici enfin en été, les cigales se donnent sans répit du lever au coucher du soleil et ne cachent même plus dans les arbres … Et les Morses envisagent des plongées plus estivales – enfin dimanche matin. Comme cela a été convenu en réunion d’encadrement, le dimanche matin « c’est permis, y compris pour les encadrants ! ». Si, niveau 2 il y a, ils seront en autonomie relative à 20 m – sur un site adapté à leurs prérogatives. Blablabla … Suivi par les actes : yes, possible même en Morse. Dimanche matin, 10 plongeurs à bord du Suscle – certains ayant arrosé la veille et prudemment averti de ne pas compter sur eux … 4 palanquées de 2 plongeurs sur la Pierre à Daniel, même la météo est avec nous. Première surprise, un filet sur le début de la « roche », et pas un photographe qui pensera à faire une photo … Faudra les briefer là-dessus, en plus des paramètres … Exceptionnellement, nous plongeons entre moniteurs – et oui, JPP et moi ! L’an passé, à peu près à la même date, nous étions sur ce site avec les « nouveaux » n4 du Codep 13 – sauf que j’étais limitée à 40 m avec une plongeuse PE 40 m, donc restée un peu sur ma « faim » … |
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Le site conserve son charme mais me semble déserté par les poissons, peu de « nuages » d’anthias autour de la roche. De gros et beaux chapons pris en photo à la volée par JP, car pas question de s’attarder dans la zone des 50 m. Quelques langoustes aussi, dont une de belle taille, n’est-ce pas Martine ? Et enfin, des gorgonocéphales ! Retour en falaise en palmant ferme et en remontant jusqu’aux blocs de roche où nous voyons le mérou du lieu vite car il se cache de crainte de se faire tirer le portrait. Mais où sont les sars tambours qui promènent habituellement dans la zone des 15/20 m ? En contrebas, j’aperçois un denti furtif. Un joli banc de muges dans le ressac au palier, les sars aussi, belle ambiance avec le soleil pour finir les dernières minutes de la plongée. |
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De retour sur le bateau, nous sommes tous énervés par ce foutu filet de pêcheur !!! Ah, tiens, le mouillage est bloqué ! Bon, bon, Bernard manœuvre le bateau, les gars (les 2 n2 qui n’ont pas encore plongé) conjuguent leurs efforts, rien n’y fait ! Ce sont les 2 plongeuses qui se mettent à l’eau – vous voyez que les Morses sont pour l’égalité des sexes … enfin, surtout parce que nous avons plus d’air dans les blocs que nos collègues … Martine et moi nous réimergeons – la fameuse plongée « à la con » sécutive – pile ce que j’avais revu hier avec les prépa n3 en cours. Une qui met de l’air dans le parachute de l’ancre et l’autre qui décoince la chaîne des roches. L’équipe de choc est d’une efficacité redoutable. Pause ensoleillée aux Moyades pendant que les n2 font leur explo – où ils verront mérous, dentis à profusion. Apéro tranquille pour le retour au club, dans le chant des cigales. L’été est bien là ! |
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- Écrit par : Véronique Gielly
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