Le coin des Morses
Depuis plus d'un an et demi qu'on en parlait, ça y est le jour tant attendu est enfin arrivé. Nous voilà donc 10 Morses ce vendredi matin à 6 h à l'aéroport, enfin presque 10, car Lucien arriva juste 5 minutes avant la fermeture du vol. Première partie de ce périple, destination Madrid avant de décoller en début d'après-midi pour le Costa Rica. Fini les craintes de grève, nous sommes dans l'avion pour les 11 heures de vol qui nous attendent. Arrivée à San José après les formalités douanières, transfert vers notre hotel pour une nuit qui sera bien courte, décalage horaire oblige. En effet, à minuit heure locale (8 heures chez nous) tout le monde est quasiment revéillé. Le matin après le le petit déjeuner et une courte visite au marché couvert de San José, notre bus arrive et tout le monde s'installe en faisant connaissance de nos compagnons de voyage américains. Arrivée en début d'après-midi à Puntarenas et embarquement sur le Sea Hunter pour 38 heures de navigation pour atteindre les Coco. L'organisation à bord est impressionante pour nous les gaulois callelonguais: Bouteilles et casiers sont étiquetés avec nos noms, idem pour les cabines. Pendant que nous appareillons, nous recevons les consignes qui seront répétées à l'arrivée au coco pour la partie plongée. L'accent est tout particulièrement mis sur la sécurité, du à l'éloignement, les cocos se trouvant à 500 km du premier port et des premiers secours. Arrivée sur les coco vers 4h30 du matin, tout le monde est excité comme des puces de cirque. Après un long briefing sur l'organisation plongée (pas de plongée avec palier, adpater sa profondeur pour toujours être à 5 mn ou plus des paliers, communication spécifique PADI, signes de reconnaissance des différents poissons et requins. Nous nous faisons à tour de role les interprètes pour les Morses qui ne sont pas familiers avec la langue de Shakespeare. Pendant ce temps, l'équipage met à l'eau les bateaux de plongée. |
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Première plongée: Manuelita garden, une petite plongée pour mettre au point son lestage et régler son matériel, cela ne nous empêchera pas de voir 3 marteaux, je ne parle pas des pointes blanches dont le signe est: laisse tomber, il faut dire, il y en autant que de saupes chez nous. Seconde et troisième plongée sur Manuelita channel (la passe entre l'ile coco et l'ilot) et Manuelita Outside, la partie extérieure de l'ilot. Au cours de ces deux plongées, nous avons croisé et mis en boite un des seigneurs des lieux, le requin tigre, Philippe reconnut tout de même après coup avoir eu un peu peur lorsque le squale de 4 m est venu droit sur lui. Le soir, il en redemandera en partant en plongée de nuit seul avec le dive master, les autres plongeurs ayant préféré se reposer. Le comptage fut le pretexte d'une petite competition entre les americains et nous sur le comptage des bestiaux. A ce jeu, nous avons toujours été en tête, mais les américains prirent la revanche sur nous à l'apéro où nous avons très vite déclaré forfait. | |
Le lendemain après une nuit courte, les 8 heures de décalage horaire étant très dures à encaisser, au moment de partir plonger, les dive masters nous annoncent avoir repéré un baitball. Le règlement du parc national interdit en principe la mise à l'eau à proxilité des baitballs, mias les divemasters nous disent qu'en restant en surface sans bloc, on peut y aller, ce qui ne les empechera pas toutefis de prendre un avertissement de leur part. Le baitball n'a certes pas la taille de ceux qu'un peut voir en Afrique du Sud au moment du sardine run, mais le spectacle est tout de même saisissant: petits thons et requins chassant dans tous les sens. Ensuite, plongée sur Dirty Roc, plongée que nous referons plusieurs fois et qui est une des références des cocos et où nous verrons au cours des différentes plongées entre atres requins marteaux, requins des galapagos et au cours de la remontée un immense banc de carangues que nous prendrons toujours un grand plaisir à pénétrer. | |
Les plongéees se succèdent au rythme de trois par jour voire quatre lorsque nous effectuons la plongée de nuit, merci au nitrox qui permet de rester dans la courbe de sécurité malgré l'enchainement. Autre plongée mythique, Alcyone dont le nom prend les origines dans le bateau révolutionnaire qu'avait réalisé JY Cousteau. Le site est un sec au large où on descent le long d'un bout pour ne pas se faire embarquer par le courant. Si nous y vîmes régulièrement des requins marteaux, le site restera cependant en dessous de sa réputation | |
Le mercredi petit changement de programme, le matin deux plongées où nous avons pu observer (encore) notre ami tigrou, comme nous l'avons surnommé, et dire que cette espèces est considérée comme très dangereuse, en tout ce n'est pas le cas de ceux des cocos habitués aux plongeurs. L'après-midi, une excursion est proposée sur lîle jusqu'à une cascade où nous avons pu prendre un bain en eau douce. Lucien dira: j'ai marché pour dix ans. La végétation est luxuriante et cette petite marche permettra de récupérer un petit peu | |
L'avant-dernier soir, plongée de nuit sur Manuelita garden, particullièrement réputé pour ce type de plongée. La plongée de nuit est règlementée sur ce site, car elle modifie le comportement des requis qui iont très vite compris l'intérêt que pouvait procurer les phares des plongeurs pour assouvir leur appétit. Les consignes particulières sont données pour profiter au mieux de la plongée et en particulier les précuations à prendre pendant les chasses de requins. Il est vrai que toute la plongée est un ballet de requins profitant de nos phares pour faciliter leur chasse. Finalement le requin est un piètre chasseur n'arrivant que très rarement à capturer un poisson. Après une dernière journée de plongée, c'est le retour avec à nouveau 38 heures de traversée agrémentée par un stop pour une baignade en plein océan pacifique. Le lendemain arrivée à Puntarenas où le groupe s'est coupé en deux, une partie rentrant en France et l'autre passant trois jours supplémentaires pour visiter l'intérieur des terres. |
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- Écrit par : Jean-Pierre Parcy
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Le saviez-vous ? Il existe du néoprène – non pas à base de dérivé d’hydrocarbure – mais de dérivé de calcaire… Kézako ? Il s’agit du néoprène « Yamamoto bio ». Allez jeter un œil sur le site de Balaena qui commercialise cette nouvelle gamme de combinaisons et qui avait fait le buzz au Salon de la Plongée avec défilé et tout le toutim ! http://balaena.fr/content/6-dossier-de-presse
Le caoutchouc de ce néoprène « propre » est un dérivé de calcaire déposé au fond des océans par les organismes marins. Composé à 99.7% de carbonate de calcium, il est garanti sans pétrole ! outre le fait que sa fabrication soit réalisée sans aucune pétrochimie, elle représente seulement un dixième de l ‘énergie nécessaire pour fabriquer une combinaison en néoprène. Ce produit est donc 100% écologique. Nos combinaisons bio sont garanties 2 ans collages et coutures. |
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N’allez pas croire que j’ai cédé à un effet de mode en « investissant » dans une nouvelle combinaison « bio » … ou qu’il s’agit d’un achat compulsif de shopping-addiction. Grâce au talent de mon binôme photographe Fred Bourau, nous avions pris la 3ème place du dernier Challenge MERS en catégorie ambiance … et parmi les généreux lots, il y avait un bon « à valoir » pour une combinaison « sur mesure » chez Balaena. C’est bon, vous vous y retrouvez ? Je me suis laissée tenter par le concept de ce nouveau néoprène d’autant plus facilement que :
Je ne dirais pas que le néoprène est vraiment + chaud – pour l’avoir testé en explo dans de l’eau à 14°C dimanche 13 mai pendant 42’… Cela peut passer sur une plongée technique car plus courte à 15°C (test sur stage final n4 à Niolon). A voir au fil des plongées d’ici 2 ans. |
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- Écrit par : Véronique Gielly
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Ils sont partis à 4 … il y a six mois de cela et pour le moment deux et ½ sont arrivés au bout du long périple semé d’embûches. Pari fou qu’ils se sont lancés pour devenir guide de palanquée et suivre la formation dispensée par le Codep 13 entre novembre et mai. Les effets secondaires de l’euphorie liée à l’initiateur de club ? (faudra demander à Marie-Laure … elle doit bien avoir une idée). Encore qu’Audrey n’était pas encore dans le groupe! Audrey, Philippe, Bruno et Yann : les 4 mousquetaires de Callelongue. Yann, l’autre breton (puisque nous avons 2 bretons, qui s’appellent Yann – avec 2 « n ») est venu compléter le groupe, cherchant un club pouvant l’accueillir… Novembre, premières plongées techniques au club, puis on rentre de plein fouet dans l’hiver, et nos vaillants mousquetaires se mettent à l’eau, demandent aux moniteurs disponibles – Jean-Pierre et moi en l’occurrence - de leur faire travailler la technique. Même par Mistral, la calanque nous a servi de base pour la RSE et la DTH! Température de l’eau entre 13° et 14° C. Audrey serre les dents et résiste du mieux qu’elle peut au froid – avec son syndrome de Reynaud, c’est loin d’être une partie de plaisir… Pierre descend 2 week-ends pour prêter main forte et donner de précieux conseils sur l’apnée et le mannequin. |
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Nos mousquetaires s’affûtent au fil des plongées, avec des paliers dans la progression, des doutes, mais ils avancent sûrement! Bruno va arrêter à un mois du stage et de l’examen final : il ne sera pas prêt pour l’échéance qui arrive à présent à grand pas – sage décision qu’il a prise ! N’oublions pas que la plongée est un loisir … Samedi 12 mai, le dénouement final, enfin : la tension monte et voilà que Fred Orsini, président du jury, fait durer le suspense … 5 candidats sur 8 sont finalement reçus dont Philippe et Audrey qui finit major de la promo! Quant à Yann, il garde le bénéfice de la pratique (épreuves techniques et physiques) et doit repasser l’écrit. Nous sommes plusieurs à lui mettre la pression pour qu’il s’inscrive rapidement sur une prochaine cession n4 en juin (ce qui est fait). L’occasion d’avoir une deuxième tournée « guide de palanquée », dans la plus pure tradition callelongaise … Belle expérience humaine qu’ils ont partagé – j’ai apprécié ces moments à leurs côtés, et de voir leur joie d’arriver au bout! Je suis très fière d’eux et contente de leur réussite : ils le doivent à leur travail, à leur volonté et je leur souhaite de continuer à se faire plaisir sous l’eau avec leurs palanquées de plongeurs. P.S. lien sur le site de la CTR avec les photos de la semaine à Niolon http://www.ffessm-provence.net/Examen-N4-CODEP13-mai-2012,10079f.html |
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- Écrit par : Véronique Gielly
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Les Morses à Coco où comment exporter la culture callelongaise ... L'histoire commence de la meilleure façon qui soit: un groupe de plongeurs nord-américains, originaires de Bpulder/Colorado face aux irréductibles Morses - entre les 2 - un autre frenchy de ...Puyicard Pierre, qui plongera avec les américains, et prendra les apéros avec les Marseillais. Nous voilà en "yellow team" - le jaune pour des buveurs de boisson anisée quoi de plus naturel, face à la "Blue team" du Colorado. Dès les premières plongées, le ton est donné : ce sera l'équipe qui verra le premier requin tigre, le premier marteau ... Blabla, blabla ! Pas question que l'on soit à la traîne : du coup, nous partons les premiers - si les Morses peuvent se préparer plus vite que les Américains ! Complètement incroyable ... Le Morse reste fort en voix, surtout quand il se gargarise au retour de la plongée d'avoir pu approcher tel requin, d'avoir photographié la raie-aigle ou le poisson-grenouille ... Histoire de faire savoir qu'on ne compte pas être sur le banc de touche ! Kim et Don qui parlent très bien français, ne peuvent s'empêcher de se prendre au jeu. Le relais est aussi assuré par Sheere et John - le couple de parachatustistes un peu déjanté de l 'autre équipe. |
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Au retour des plongées c'est l'échange pour savoir qu'elle équipe à vu quoi, et souvent nos sourires béats en disent plus longs que des discours moitié français, moitié anglais le tout saupoudre d'espagnol. Le point d'orgue, reste l'heure de l'apéro - et là faudra jouer serré, parce qu'ils ont une sacrée descente les Américains et qu'ils font au moins autant de bruit que des marseillais... Nous saurons les surprendre grâce à un JPP hors-norme une certaine soiree en rose ... N'empêche qu'ils vont y venir au Ricard, au fil des soirées ... Si ce n'est pas une prouesse ? Seront quand même moins (beaux) joueurs que nous lorsque nous proposerons de présenter une sélection des 5 meilleures images de la semaine : seul Don a joué le jeu ... Les autres photographes/videastes n'ont pas voulu partager leurs images, par modestie ? Pas impossible qu'un jour, nous voyons débarquer dans notre calanque du bout du monde, Kim et Don, définitivement séduit par notre "culture" made in Callelongue. Au moment des au-revoir, nos comparses du Colorado ont tous été séduits par le côté haut en couleur de leur semaine passée avec une digne représentation des Morses. |
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- Écrit par : Véronique Gielly
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A Remy, quelle aventure, que vous avez vécu!.. Quelle histoire, cet amour du poisson grenouille, qui se transforme en prince charmant, pour les beaux yeux de Martine, les coléres de notre Lulu national, de son bloc mal rempli, de cette chaleur lancinante et étouffante, quel imbroglio que cette transformation de notre JPP, avec ses ailes de papillon, sa peruque, bref, quelle épopée vous avez vécu je passerais sur les -300 m, d'où tu as failli ne pas revenir!.., l'excursion au fond de la forêt vierge?..où Lulu était heureux de cette balade?..Encore bravo pour ce reportage.
A Martine, quel reportage, précis et circonspect, pour tes descriptions humoristiques des Morses de Callelongue, combien de coups de palmes as-tu reçu et ce pauvre mario qui était tellement heureux de pouvoir photographier, les requins, raies, barracudas, etc..malheureusement voilà-t'il pas qu'il noie son appareil!... bravo pour les quelques photos que tu as mis sur ton article.
Allez à la prochaine aventure....
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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