Le coin des Morses
Il y a des samedis qui resteront dans les annales des Morses de Callelongue. En effet ce samedi 2 avril 2011, une grande sardinade s’est déroulée au sein de la section plongée. Récapitulons : le mardi précédent, je suis allé rendre visite à mon ami le DIDO, grand écrivain aventurier, basé au port de la criée de Saumaty. Là, j’ai rencontré Bernard le pêcheur, après une discussion sur la pêche et en particulier sur les sardines, qui parait-il se raréfient en Méditerranée, il nous a proposé de nous fournir pour le vendredi 1er avril deux ou trois caisses de sardines, le tout gratuitement (cela m’ayant paru comme une farce du 1eravri,l je suis resté septique). Le vendredi matin mon portable se met à sonner, c’est le DIDO : Jean-Claude, tu peux venir chercher les sardines, Bernard m’a apporté trois caissettes. On les mangera demain au club avec les Morses qui seront présents. Après avoir mis les sardines dans une glacière avec des bouteilles d’eau congelée, pour maintenir la fraîcheur naturelle des poissons, j’ai averti tous les plongeurs inscrits pour la séance du samedi de cette sardinade improvisée. Pascal, mû par l’odeur et un instinct puissant, est arrivé entre-temps pour allumer un barbecue de folie et commencer à faire cuire les sardines, que je m’efforçais à mettre en ligne sur des grilles, tandis qu’autour de nous les Morse affamés mangeaient goulûment, l’ensemble arrosé de vins blanc, rosé voire rouge ; bref, une de ces journées que nous n’oublierons pas de si tôt. Un grand merci à Bernard le pêcheur de Saumaty. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Le samedi 5 mars, un air de printemps souffle au club. Après avoir plongé pour certains et débuté la formation initiateur pour d’autres, le club prépare une fête, comme il sait si bien le faire! Mais que fête-il ? Les 100 ans de 2 Morses : Marie Laure Garrier et Jean Michel Bovenzio. Plusieurs combinaisons sont possibles:
Une super addition, détonante de générosité et d’amitié = Un grand chef cuisinier Jean- Mi, qui une fois de plus c’est surpassé dans la réalisation du buffet : moules marinières, anchoïade, encornets à la rouille. Mais le plat qui nous a mis l’eau à la bouche, que nous avons mangé en apnée, qui nous a tous soufflé ; Le magret de canard au vinaigre de framboise ! Hum ! Hum ! + Notre pétillante monitrice Marie Laure, efficace, épanouie, heureuse de nous retrouver et de fêter cet évènement avec nous. + Et les catalyseurs explosifs: leurs amis. |
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Bref une soirée habituelle du club! Narcose aigüe sous l’effet de milliers de bulles ingérées, au club on gère notre air mais on ne maîtrise pas la consommation de liquide. Non, on ne sait pas faire ! Du coup, certains veulent montrer le Chaouen à tout le monde, d’autres refont le monde de la plongée… Mais beaucoup finissent la nuit au club dans le dortoir mezzanine, entassé comme des anchois ou cuvent dans leur voiture. Marie Laure et Jean-Mi, merci pour cette belle soirée, inscrite parmi nos beaux souvenirs. |
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- Écrit par : Martine Malegue
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Il est vrai que nous faisons souvent paraître des articles dans la Provence, mais cette fois-ci, c'est une fausse Une de la Provence réalisée tout de même par La Provence dans le cadre des services aux lecteurs pour l’anniversaire de Jean-Michel |
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60°ANNIVERSAIRE Jean-Michel BOVIENZO |
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La cuvée Jean Michel BOVIENZO est enfin arrivée, dans notre Camargue, plus Précisément à Beauvoisin à la manade Gayzac. Après avoir trainé dans les différentes cuisines de la région, avoir sillonné une partie de la Méditerranée, passé une grande période sous l’eau, un arrêt dans la calanque du bout du monde, le Bovienzo nouveau est arrivé à son soixantième anniversaire de maturation. La grande tablée de la délégation. A l’occasion de cet événement, une importante délégation des Morses de Callelongue, s’est déplacée, afin de fêter dignement l’anniversaire de l’un des siens. |
La grande tablée de la délégation |
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Que dire de cette soirée conviviale et festive, de l’apéritif, des amuses gueules, de la paëlla, du bœuf gardian, des pâtisseries artisanales, du cru Bovienzo, de l’animateur, de l’accueil camarguais bref. Un grand merci à notre Ami Jean Michel sa compagne Dany et toute l’équipe de la manade, qui se sont dépensés pour nous rendre cette soirée inoubliable.
L’équipe des journalistes et photographes du Morse. |
L’heureux sexagénaire Jean Michel |
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Délégation des Morses
ALLAIN Frédéric Véronique, BOUCHETAT Alain, CHAUVEZ Hervé, DAM SEC PAU Eric, DEVAUX Sophie Bernard, DI DOMENICO Gabriel Christiane, EUGENE Jean Claude, FRITSCH Rémi, GIELLY Véronique, LELIEVRE Michel & épouse, MALEGUE Martine, MARTIN Geneviève Patrick, MAYOLET Michel & Françoise, MERIGOT Bastien, MILANO Guy, NAPOLEONE Claude & Laurence, NOVIAL Brunot & épouse, PAITRY Michaël, PARCY Jean pierre, ROPA Christian & Dominique, SARKIS Sami & Isabelle, SCORSONELLI François & Brigitte, SINAPI Lucien, TALASSINOS Luc & Marielle, UGUET Lionel |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Qui est M. Tortue ? Un passionné bien sûr, avec peut être aussi un petit côté obsessionnel. Depuis tout petit il ne vit que pour ces animaux à carapace. Pas par mimétisme car il est plutôt expansif et extraverti. Plutôt par excentricité. M. Tortue a même poussé le souci du détail jusqu’à épouser Mme Lamantin, qui s’est éprise du Lamantin d’Afrique de l’ouest (Trichechus senegalensis), avant de succomber au charme du pays et de M. Tortue. J’avais déjà présenté notre capitaine Alhadji l’an dernier (Morse 113) excellent marin et chef cuisinier de premier ordre. Mais c’est un homme plein de facettes. Chasseur de lamantin repenti, il raconte parfois au coin du feu comment embarquer un de ces monstres de plus d’une tonne dans une pirogue en bois : couler la pirogue, l’amener vers la berge puis écoper jusqu’à la remise à flot. Il a cette fois ci également amené sa guitare calebasse à trois cordes et chante quand l’envie le prend. |
Sous la protection des gris-gris |
Le « Mektoub » |
Son neveu Samba complète l’équipage. Il ne parle guère le français mais maîtrise très bien le créole portugais des Bijagos. Il semble avoir une fiancée dans chaque île. La vie pour lui semble simple comme un sourire. Les multiples gri-gris qu’il arbore à la ceinture se chargent du reste. Aucune raison également de changer de bateau : c’est toujours le « Mektoub » (destin en arabe), rebaptisé « Binta » par Alhadji (c’est le nom de son épouse) et à l’occasion de cette croisière « Tortue » par moi-même. C’est vrai qu’il ressemble fort à une tortue en y regardant de près. Douze mètres de long pour trois mètres de large, il avance à deux à l’heure avec ses deux moteurs de 40 CV et sa charge de |
Cette année, M. Tortue dicte le programme de |
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Mais les humains n’entrent pas comme cela à Poilão. Heureusement, M. Tortue a des relations dans le milieu de
Ce n’est toutefois pas suffisant. Il faut impérativement se mettre également dans la poche les autorités spirituelles. Une escale préalable dans l’île de Canhabaque s’impose. C’est là qu’habite le propriétaire coutumier de l’île : son altesse le Roi de Poilão. Car c’est île a un Roi ! Il aurait plus de cent ans selon ses compatriotes. Pour avoir sa bénédiction, il faut partager l’apéro : quelques cornes royales de bounouk (vin de palme) et la promesse d’amener une bouteille de cana (alcool de canne à sucre) aux fétiches qui protège l’île. Rien de bien extraordinaire pour un Morse bien entraîné somme toute. |
Apéro royale : une corne de bunuk avec SE le Roi de Poilão |
Coup de foudre de M. Tortue pour un bébé tortue, ou l’inverse ? |
Trois heures de mer à peine au moteur suffisent à rejoindre Poilaõ de Canhabaque. Pour les fêtes d’initiation qui exige le sacrifice de quelques tortues, une fois tous les quarante ans heureusement, le trajet se fait en grande pirogue à rame. C’est sûrement une autre paire de manches. A peine touché terre, il est possible d’observer des traces impressionnantes de tortues sur le sable : pareil à un mini tracteur était sorti de
Le coucher du soleil donne le signale d’une première patrouille. M. Tortue a vite fait de repérer un cadavre qui semble complet bien que très odorant. Ce sera pour lui l’occasion d’augmenter sa collection et pour nous la joie d’une subtile odeur de charogne pour le reste du voyage. La beauté des paysages nous empêchera toutefois d’être incommodés par quelques molécules échappées du sac de poubelle enrobant le trophée. La suite de la patrouille est plus heureuse : Samba repère une émergence de dizaines de bébés tortues. A peine sortis du sables, les voilà qui se précipitent vers |
La patrouille de nuit nous réserve d’autres surprises. Même si les tortues vertes ne sont pas 300 à envahir la plage, nous aurons la joie d’en observer une demi douzaine se traîner au-delà de la ligne de marée haute pour creuser un trou de leur pâtes arrières et y déposer de l’ordre de 120 œufs, Castro dixit. Impressionnantes en taille, les tortues vertes font en moyenne plus d’un mètre et
Finalement, M. Tortue a peut être raison. Il est difficile d’expliquer une passion pour un animal aussi incongru. Pensez donc : le seul vertébré à avoir ses omoplates à l’intérieur de sa cache thoracique, allez lui trouver un cœur après ça ! Mais somme toute, à voir évoluer Mesdames Tortues sur leur île déserte, à l’assaut d’une plage de sable fin au soleil couchant, nous aussi on deviendrait presque amoureux. |
Deux fois mon poids |
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- Écrit par : Rémi Fritsch
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« Notre » Chef nous convie à une « garden-party » pour célébrer en grande pompe ses 60 printemps. Depuis février, nous avions les indications pour nous rendre sur le lieu des festivités, le programme du week-end (enfin, presqu’un week-end complet). La météo s’annonce au beau malgré un fort Mistral samedi. Nous découvrons enfin la manade Cayzac dans le Gard à Beauvoisin – en plein cœur de la « petite » Camargue : son fief, son chez-lui (encore qu’il soit partout chez lui). Les chevaux sont dans un parc à côté du grand champ où nous garons les voitures. Certains d’entre nous ont déjà planté les tentes sous les arbres pour la nuit, en prenant soin d’ôter quelques crottins. Pas d’eau courante (des citernes), pas d’électricité (groupe électrogène): c’est |
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sûr, on est ailleurs. L’apéro est lancé, la salle se remplit : la famille, les amis d’enfance, de la Marine, les membres des clubs de plongée où Jean-Michel est passé, et puis encore d’autres personnes … Combien de joyeux drilles sommes-nous ? 150 ? 200 ? Quand on aime, on ne compte pas : c’est du Jean-Mi, ça ! Prudente, j’évite de me jeter sur le buffet de l’apéro, car derrière, y’a encore paëlla et gardianne. Les toasts sont trop bons : on se fait une séance dégustation. Ah, le discours de notre hôte, tout en retenu, à son habitude, juste content d’avoir réuni autour de lui « toutes les tribus » qu’il a rencontrées et avec lesquelles il a partagé des moments de vie, d’amitié. Puis tout s’enchaîne, on se met à table, les assiettes chaudes et débordantes arrivent, et le vin descend … Le disc-jockey fait monter l’ambiance, et nous nous « ruons » sur la « piste », ça chauffe, ça rit, ça bouge dans tous les sens. Les Morses, en bon nombre (normal, quand on a une réputation, faut être à la hauteur dans les grands moments), mettent le feu, ajoutent leur grain de folie à la fête. Faut-il revenir sur le strip-tease de notre Mika (bon, il n’a pas fait l’intégral, mais il avait mis le boxer spécial fête) ? Ou encore sur Martine en train de chevaucher Mika ? On bascule dans le surréalisme, bon enfant … cela s’entend. Il me semble que les autres convives ont goûté à nos rites festifs avec plaisir!!! La mayonnaise a bien pris, on ne pouvait pas s’attendre à autre chose de la part de notre Grand chef, bien secondé par Dany. |
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Le dimanche matin est un vrai régal pour les passionnés de ferrades : chevaux et taureaux de Camargue sont les stars. La reprise pour les gardians après la trêve hivernale : les cavaliers ont-ils besoin d’encourager leurs montures pour aller vers les taureaux ? Je remarque l’œil vif des chevaux, leurs oreilles attentives, eux-aussi aiment ce travail avec les taureaux. Perpétuer les traditions, un savoir-faire qui remonte à loin, et toujours dans le respect des animaux. Le festin de midi (après l’apéro), on reprend les mêmes et on remet ça avec bonne humeur et convivialité – avec quelques autres, je manque une partie du repas, pour cause de promenade à cheval: la cerise sur le gâteau pour la cavalière que j’ai été, et que je reste (c’est comme la bicyclette, ça ne s’oublie pas … si, si). |
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MILLE MERCIS A TOI JEAN-MICHEL POUR CETTE FORMIDABLE FETE ! |
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- Écrit par : Véronique Gielly
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