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5 Mai 2024

Depuis le temps que j’attendais ces plongées à Port-Cros !

Dimanche matin, on est sur le pied de guerre ! A 6h30 rendez vous à la Plaine, chez Philippe pour y retrouver Rémi notre chauffeur et son copain Paul.

Après un trajet presque sans histoire (embranchement vers Hyères loupé, notre chauffeur perturbé par un thon que Philippe aurait vu en plongée …), nous arrivons à l’heure au club de plongée « Espace Mer ».

Là, je commence à me faire remarquer ! Une histoire de bouteilles ! « Martine , encore toi ! On espère qu’il n’y a pas d’autres Martine ? » Mais, comme  justement j’ai « de la bouteille »,   j’encaisse avec le sourire tous les sarcasmes.

Une petite inquiétude sur un détendeur, qui  je l’ai bien cru, allait faire capoter ma plongée ;  mais, au club, nous avons des chevaliers servants qui en rien de temps, ont réglé mon problème.

Enfin, on embarque après avoir chargé, à la chaîne, les 46 blocs (2 x le nombre de personnes).

Gigi , notre capitaine, nous briefe à propos de la mise à l’eau du sur le Donator.

Les moteurs vrombissent, on est parti !

A mi-chemin,  on nous prévient qu’il y a énormément de courant sur le Donator. On nous propose de faire deux plongées sur la Gabinière.


equipe
sami-barracudas

Adjugé, vendu ! Nous nous dirigeons vers la Gabinière.

Enfin nous voilà sur le site : même ici, il y a du courant !

Les palanquées établies par notre DP, s’immergent.  Cette fois-ci pas de binôme Philippe/Martine (trop jeune dans le niveau 3), je suis avec JP.

Allez GO ! Plouf et plouf, nous sommes à l’eau.

OK ! Nous  touchons le fond à 15 m. Je lève les yeux … les bras m’en tombent, un banc de barracudas d’au moins 1m. Waouh !

Je tourne la tête pour  partager ce moment avec JP, un « papa mérou » nous passe sous les palmes. Et, promis, je n’invente rien! Des mérous en «  vois-tu » en voilà, des blancs, des mouchetés, des sombres, et toujours des barracudas, au dessus de nos têtes.

Il y a du courant et, pour ne pas se laisser embarquer, on s’accroche à un rocher ; c’est alors qu’un mérou tacheté s’approche pour manger la sangle bleu turquoise de mon appareil photo.

 

Je ne respire plus tellement il est prés de moi. Il se colle à moi et ne bouge plus, parfois il penche la tête sur le côté, il semble me sourire. Il est tellement craquant que je finis par le caresser tout doucement, il apprécie !

Nous partons les premiers pour voir le banc de dorades royales avec leur ornement doré sur le dessus de la tête, nous apercevons des sérioles énormes, des dentis. Puis, je m’entraîne à faire des photos d’une murène dans un trou, elle semble si dérisoire dans cet entourage magique.

copain-merou
murene

Lorsque je range l’appareil, devinez qui  vient se caler contre moi? Mon mérou amoureux.  J’ai encore un doute; moi ou ma sangle?  On va le canarder,  flash! Clic! Encore et encore une photo. Je suis obligée de reculer mon bras pour le shooter  en entier.

On remonte tous avec des étoiles dans les yeux et la « banane »!

Récupération sur la terrasse du restaurant devant la baie de Port-Cros. C’est bondé et, pourtant, une sérénité douce et envahissante se dégage de cet endroit.

Après le café, retour au bateau, il faut sortir les blocs pleins et ranger les vides. Au club,  en plus de chevaliers servants,  nous avons de véritables Musclor.

Re-immersion sur une autre pointe du rocher, plongée tout aussi magique que la première ; barracudas, mérous, vieilles, dorades, sérioles, sars tambours, etc.

Sur le retour, crevés mais enchantés de notre journée,  nous avons le plaisir de participer à un nouveau gag de notre Gambalou (le grand Philippe), qui ,dix minutes, après le départ du site se met à « trifouiller » dans tous les recoins du bateau. Il cherche son pantalon oublié sur le quai de Port-Cros, en début d’après-midi. Evidemment ,dans les poches se trouvent  porte-monnaie, portable, carte bleue et clefs du camion.

Et comme Philippe n’est pas un adepte du slip et encore moins du maillot de bain, le retour à Marseille s’annonce  cocasse, Rémi refusant le port de la combinaison mouillée dans sa voiture. Heureusement Marie-Laure lui prête son paréo et Jean Pierre son sweat-shirt.

L’histoire se termine bien puisque, ce samedi, Philippe était en possession de tout son attirail.

Je me fais une joie de renouveler cette aventure l’année prochaine. Avec une belle plongée sur le Donator en plus …

Philippe