Ce samedi matin 9 avril reste aussi maussade que le 2 avril: menace de vent fort et une houle non négligeable; d’ailleurs, nos intrépides plongeurs en calanque du jour – Laurence, Bruno et Luc – vont ressentir un phénomène de ballant jusqu’à 15m de profondeur. Une fois encore, l’appareil photo de Jean-Claude est réquisitionné pour immortaliser les péripéties sous-marines de nos trois Morses.
Présent au club dès 8H00, Jean-Claude s’attelle sans hésiter aux travaux d’intérêt général (ou « corvées » si vous préférez) en donnant un coup de balai dans l’entrée plein de feuilles, toujours des mégots, etc…
Stupeur en ouvrant la porte de la cuisine: la finition du faux-plafond a été commencée; est-ce Amphitrite, la déesse de la mer et épouse de Neptune, qui nous envoie un signal concret d’encouragement à continuer?
Halte au fantasme! Christian est passé en semaine pour commencer les travaux de finition d’un faux plafond posé le samedi précédent par Pierre et Patrick.
Arrivée de la brigade de jour: Pierre, Patrick et Christian qui reprennent leur labeur à grands coups de spatule, de papier abrasif ; l’atmosphère est chargée de poussière blanche qui se dépose partout et en particulier sur un homme en combinaison verte qui s’agite plus que les autres …
Faut-il renforcer le plan Vigipirate à Callelongue? Un photographe amateur a fait une étrange découverte qu’il a bien voulu confier à la rédaction du journal « Le Morse ». Des nostalgiques du passé belliqueux de la tribu des Morses semblent vouloir « déterrer la hache de guerre » comme leurs glorieux ancêtres. Heureusement, les savoir-faire ancestraux ont été oubliés avec le temps et leurs gestes sont maladroits ; il n’y a pas de trouble à l’ordre public et puis, bientôt midi: l’heure de l’apéro approche (cette tradition-là reste bien vivace malgré le temps qui passe).
Nos trois plongeurs sont de retour, après avoir pris une douche et rangé leur matériel (si, si! cela mérite d’être relevé des adhérents qui rangent leur matériel), ils se sont joints à nous pour un apéro bien mérité, accompagné de figatellu (pluriel figatelli), fromage de tête, pâté de foie amenés par Elsa, la fille de Pierre.
A table, nous avons pu goûter l’aïoli que Pierre avait concocté sans qu’il soit (involontairement) épaissi avec de la poudre blanche issue du plafond de la cuisine.
Photos : Pierre Ghio