Le coin des Morses
Comme chaque année, depuis quelques temps, le centre de Calllelongue est passé en configuration « été » au mois d’août, à savoir une ouverture soutenue en semaine orientée essentiellement vers l’exploration donnant aux encadrants la possibilité de sortir des séances hebdomadaires de formation. Cette année Eole avait décidé d’être clément avec nous contrairement à ces dernières années et nous en avons profité, certains en ont profité pour afficher un compteur de plongées en ce mois d’août que bon nombre d’adhérents n’arrivent pas à atteindre dans l’année. Nous en avons profité également pour plonger sur les sites profonds que nous pouvons plus effectuer le reste de l’année. |
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L’absence de vent (un jour seulement pendant les quatre semaines) à permis à l’eau d’atteindre des températures rarement atteintes sur une durée aussi longue (une moyenne de 23°C) avec une pointe à 26°C sur la fin du mois. Le coup de mistral du dernier week-end, nous a hélas ramené à la dure réalité de Marseille avec un eau qui a perdu 11°C en deux jours. Ces hautes températures ont également amené avec elles une faune d’une densité rare (mérous, poisson-lune, barracudas, dentis... à profusion). Quelques nouveaux brevetés ont pu ainsi récolter le fruit de leur effort et accéder ainsi à un domaine de plongée qui leur était inconnu jusqu’à présent. Rien de tel pour préparer la sortie sur le Donator et la Gabinière au mois d’octobre |
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- Écrit par : Jean-Pierre Parcy
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Histoire de voir ce qui se passe côté Atlantique, de se régaler d’huîtres, moules et coques sur le bassin d’Arcachon. Histoire de passer un peu de temps avec les amis qui eux plongent en Atlantique. 1ère plongée sur le Chariot : la plongée qui se fait désirer, qui se mérite … Faut tenir compte des marées pour sortir du bassin d’Arcachon, ça chahute dans la passe Nord, puis faut tenir compte de l’état de la « mer », puisque le site se trouve au large de la côte, localisable par point GPS ! Drôle d’épave que ce chariot « traineau d’ensouillage » qui gît par 30 mètres de fond depuis les années 1970 : lien sur le site d’un Internaute plongeur qui explique l’histoire de l’épave http://j.dufau.free.fr/chariot/, à voir aussi la vidéo de l’épave.
Chance : Carole et moi sommes les 1ères à nous immerger et à en prendre plein les yeux – bancs de tacauds et capelans, bars en chasse, un Saint-Pierre furtif, puis les congres énormes direz-vous? Non taille normale pour l’Atlantique, et les crabes-araignées énormes ? Non taille normale … Le temps passe vite, nous sommes pile dans le profil plongée carrée / plongée table, 20’ au fond … d’ailleurs nous croisons les autres plongeurs dont les bulles nous feront un effet jacuzzi lorsque nous serons au palier. De retour à bord, nous n’arrivons pas à réaliser tant la faune était dense sur l’épave, l’ambiance mystérieuse (ou inquiétante – l’histoire du verre à moitié vide ou plein) à cause des nombreuses particules, de la visibilité très médiocre, des congres en pleine eau véritables gardiens du lieu… Jamais, je n’ai vu quelque chose de pareil ! Quelques jours plus tard, me voilà en compagnie de Marie-Laure et David pour une plongée à Hendaye sur le « Mur », enfin, presque le Mur … Visibilité très moyenne près de la surface, meilleure à 20 mètres … MLaure nous déniche une belle raie torpille ou tremble que l’on observe à distance respectueuse ! Tacauds, sardines, bars en chasse (surtout ne dites pas « loup »), corail jaune solitaire, … Petits tunnels dans les barres rocheuses avec des belles pierres bien lissées par l’érosion. |
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La série continue avec un des très beau site de « Socoa » (Ciboure/Saint-Jean-de Luz) : Aroca Tikia, on retrouve le même profil que « notre » Veyron, juste en beaucoup plus grand et avec moins de visibilité. Plusieurs hectares de failles, grottes, cheminées dont le haut se trouve à 20 m … plongée carrée bien sûr, sortie au parachute – pour l’orientation faudra que je revienne en 2ème session … M’enfin, ça se passe comme ça ici, et pi c’est tout. Mon coup de cœur va à un autre site « Belhara Perdun », très minéral aussi, un ancien lit de rivière avec des tunnels, des « vasques » ou « marmites » géantes. Ce matin-là avant de nous mettre à l’eau plusieurs poisson-lune jouaient près de la surface … Il y a même des balistes (que je n’ai pas vu … faut en garder un peu pour la prochaine fois). Les girelles et les serran-écriture sont « énormes » par rapport à ceux que nous voyons en Méditerranée … Enorme ? Non, taille normale … http://www.tech-ocean.fr/ |
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- Écrit par : Véronique Gielly
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L’unique semaine que se réservent moniteurs et plongeurs confirmés autonomes pour visiter les grands « classiques » de la rade et alentours. Exceptionnel puisque la météo est au rendez-vous – quelqu’un serait-il monté jusqu’à la Bonne Mère ? En prime sur la semaine, toutes les plongées planifiées ont pu être réalisées … sauf une, le repli étant le couloir aux gorgones (y’a eu pire). Le grand jeu avec la Drôme, le Miquelon et le Ker Bihan au programme. Nos « jeunes » niveau 3 Martine et Philippe sont de la partie, chaque fois en binôme avec un plongeur « confirmé » sur ces plongées « épaves » : veinards qu’ils sont ! L’ont bien mérité aussi. Focus sur la dernière plongée : le Ker Bihan. Un petit groupe arme le Suscle et cherche la clé du bateau … pour finalement la retrouver sur le quai à côté du chapeau de notre Président – où elle doit se trouver depuis la veille avec le chapeau … Nous arrivons sur le secteur où se trouve l’épave et voilà que le GPS nous joue des tours … Martine et Geneviève vont à tour de rôle « gansailler » le sondeur du GPS (attention, mot provençal qui signifie triturer, manipuler) ! Lâcher du galitot effectué. Notre DP en titre et expert en GPS demande à ce que nous mouillons à côté de l’épave, je jette l’ancre, les 30 mètres de chaîne défilent, et le bout défile … Je me retourne pour demander à JP de faire une marche arrière pour voir si le bout est bien à l’aplomb, et là grand moment de solitude : plus de bout, il est passé à l’eau et a sombré par 55 mètres de fond ! Damned. La 1ère palanquée se prépare Lucien et Michel B., Bruno et moi devons suivre. Voilà que le 2nd robinet du bloc de Lucien ne s’ouvre pas … Pas de temps à perdre, il était convenu que la 1ère palanquée mettrait un parachute de palier au bout du mouillage pour que ceux qui restaient sur le bateau le récupèrent … Pas de temps à perdre, il était convenu que la 1ère palanquée mettrait un parachute de palier au bout du mouillage pour que ceux qui restaient sur le bateau le récupèrent … |
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Nous partons à 3 : Bruno, Michel et moi et nous immergeons le long du bout du galitot … sauf que Bruno interrompt sa descente vers 20 m suite à une oreille capricieuse, nous patientons un moment, puis il nous fait signe de descendre et que lui remonte « fin de plongée ». Aurait-on la « poisse » sur cette plongée ? Non, foi de Morse, on ne va pas perdre notre sang froid. L’épave est enfin visible et à côté le bout bien blanc de notre mouillage, je le récupère et nous voilà sur le pont de l’épave (moins profond) : Michel fait un beau nœud de chaise, je prépare mon détendeur de secours pour gonfler le parachute. 1ère partie de la mission exécutée. L’ancre est très précisément « plantée » sur une des traverses en équilibre et la chaîne git au fond de l’épave : nous nous calons et sortons la chaîne pour la faire basculer côté sable. Check aux manomètres, au temps écoulé, encore quelques minutes pour faire un rapide tour du Ker Bihan : à l’arrière, scène incroyable un énooorme congre en train de se faire déloger par une mostelle – petit souci de voisinage par + de 50 mètres de fond ??? Belle langouste, encore un gorgonocéphale (je ne me souviens pas en avoir vu autant en quelques plongées). Nouveau check, Ker Bihan « express », faut remonter et faire les paliers pendant que les autres palanquées patientent et attendent que nous fassions surface pour avoir un état des lieux avant de s’immerger pour une plongée plus « conventionnelle ». |
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- Écrit par : Vérnique Gielly
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En ce début août, comme les années précédentes, notre DP préféré propose aux plongeurs expérimentés une semaine de plongées sur des sites peu accessibles pendant l’année. Lundi, rendez-vous est pris pour explorer la Drôme que nous n’avons pas manquée… Tout le monde a été enthousiasmé par la plongée : en plus de l’épave nous avons vu un poisson lune, des loups, … En bref, une plongée mémorable. Mardi, l’arche de Planier est au programme. La météo est plus que favorable. De mémoire de Callelonguais, on n’avait pas vu une telle mer d’huile depuis fort longtemps. Arrivés en un temps record sur le site, nous apercevons la vedette des Affaires Maritimes qui « rode ». Notre bateau est au mouillage, les premières palanquées sont à l’eau lorsque nous recevons la visite d’un zodiac avec à son bord les représentants de la Jeunesse et des Sports et de la Gendarmerie Maritime. Les premiers interrogent Jean Pierre qui réussit son interview puisqu’ils repartent sans nous inquiéter et dissuadent même les plongeurs de la Gendarmerie de s’immerger pour réaliser un contrôle de nos plongeurs en immersion. Mais, le gendarme est coriace et l’un des leurs monte à bord et interroge à nouveau Jean-Pierre. Damned, il y a eu inversion de « valise » ; c’est celle du Barracuda qui est à bord du Suscle. Impossible de produire les papiers du bateau. |
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Notre gendarme poursuit ses investigations. L’immatriculation du bateau, le moyen de rappel des plongeurs en immersion, les gilets de sauvetage, … tout y passe. Grâce à la gentillesse de notre DP (c’est le représentant des forces de l’ordre qui l’a dit), le gendarme ne dresse pas de procès verbal. Il nous invite à nous mettre en règle. Ouf! Merci Jean Pierre. Nous allons pouvoir nous immerger puisque tout le monde est remonté à bord. Là, ce n’est que du bonheur! Trois poissons lune en train de se faire « nettoyer », un fabuleux gorgonocéphale, et bien sûr, cette arche splendide. Avant de remonter, j’opère un sauvetage: un homard pris dans un filet que je libère. Je l’ai laissé dans son trou, j’ai des témoins! Voilà les aventures des morses en ce début août. |
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- Écrit par : Geneviève Martin
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Une plongée hors des chemins battus.
En ce samedi 30 juillet par une belle journée d’été, avec un léger mistral, nous voici embarqué sur le Barracuda 2, pour une plongée inhabituelle !.. A la pointe du cap de Morgiou, lieu dit les 3 canons, de l’époque Napoléonienne, jetés là par les Anglais qui à l’époque occupaient le fortin du cap et dont le commandant "Hudson Lowe", fut plus tard le geôlier à St Hélène de l’empereur vaincu à Austerlitz. (Ces fortifications ont été construites à l'instigation de Napoléon Bonaparte en 1810. Il aurait permis de défendre la flotte commerciale française d'attaques incessantes, permettant aux navires de trouver refuge dans les Calanques de Sormiou et Morgiou. Mais avant qu'il soit terminé, les Anglais le prirent en mars 1813. L'ouvrage est déjà redoutable : 2 batteries, 8 canons pouvant tirer des boulets de 20kg pour démâter et 12 kg pour défendre les Calanques. Les Anglais jetèrent les canons à la mer. Le fort fut encore repris en mai 1813 (ou juillet). La guerre se terminant, le fort est rapidement abandonné. Pour la petite histoire : le commandant anglais de la "garnison de Morgiou", se nommait Hudson Lowe et qu'il fut le geôlier de Napoléon en exil à Ste-Hélène). Nous avons vu, une barque posée sur un fond de 38 mètres, prête à prendre le large. Nous avons aussi pu admirer le jeune corail rouge en pleine croissance, plusieurs éponges "axinellas", dentis, sars, rougets, etc., tout cela dans une eau ne dépassant pas les 20 °. A notre sortie, Marc notre pilote était là pour nous récupérer. Il faudrait réitérer de telle plongée hors des sites habituels, bien souvent visitées par les Morses de Callelongue. |
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Photos François Scorsonelli |
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Deuxième : Plongée dans les marmites. Suite à cette plongée du matin, notre chef cuistot, Jean Michel et sa compagne Dany, s’affairent aux fourneaux en vu de la dernière plongée du soir. Alors que les cuisses de poulets frétillent dans la poêle, que les crevettes se dorent la pilule dans la marmite, que le punch se refroidi dans le frigo, Bruno, notre nouveau cinquantenaire aidé par le St Rémy du coin, tripotent à pleines mains les aubergines, avec une volupté certaine. Tous ces préparatifs, pour cette soirée "plongée dans l’assiette" et qui restera certainement dans les annales des Morses. |
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Troisième et dernière.
Plongée dans les assiettes. Cette dernière plongée a été effectué, en présence de nombreux invités (sa famille, ses amis de travail et la horde des morses de MSLC) pour fêter l’anniversaire de notre "118" Bruno (nous noterons que son grand Ami 218 n’était pas de la fête mais il avait une très bonne excuse), qui vient d’atteindre son demi-siècle. Le punch qui avait atteint la bonne température, fut servi avec un accompagnement, de toasts : Caviar d’aubergine, Anchoïade, Tapenade, etc. Après cet apéritif, une paella géante, pour calmer les estomacs affamés. L’heure des cadeaux est enfin arrivée ! Une bouteille de plongée de 15 litres offerte pas les Morses. La suite je la laisse à d’autres, qui étaient encore présents, jusqu’au petit matin !... |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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