Le coin des Morses
Souvenez-vous dans l’édition du "Morse" de février de cette année le n° 125. J’avais fait un article sur notre ami Didier "Equipement, équipement!..." dont je parlais de son équipement orange, au couleur de la Hollande ! Et bien en ce samedi 24 septembre le pot aux roses nous a enfin ! était dévoilé. Nous avons rencontré la secte des oranges dont Didier est le digne représentant dans le monde subaquatique, en voyant la photo où il est porté en triomphe par tous les membres de cette réunion sur le terrain de boule face à notre Base de plongée. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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S’prennent pour qui les Morses … Ils « speakent » in english … Ben v’la aut’chose … “Peuvent pas dire coucher de soleil comme tout le monde ?” Pfff … Le Liban à certaines heures, ça se mérite, n’est-ce pas notre chat noir de service ? Vendredi 26/08 la sortie est déjà programmée, mais une météo exécrable nous en prive. Il suffit de reporter, ce ne sera que mieux ! Pourtant le Liban, on le connaît bien, de matin, d’après-midi, de nuit, oui, de nuit ! Mais au coucher de soleil …
Les collègues clermontois sont « bloqués » sur la passerelle de l’A55, alors qu’ils avaient bien roulé jusque-là. Finalement, nous ne les attendrons plus, et nous embarquons (le soleil se couche un peu plus tôt chaque soir), mise à l’eau un peu avant 19h, avec en pilote/captain’ à bord Thierry. Pas plus de 45’ de plongée. Pas besoin d’autant pour s’en mettre plein les yeux. Et voilà 11 plongeurs qui s’immergent dans une eau presque « trop » chaude en surface. Loup y es-tu ? Entre chien et loup, je choisis le loup (ou bar) … Je le vois bien dans mon assiette… Comme des chiens de chasse, nous marquons l’arrêt à moins d’un mètre du pélagique. Mérou timide fuyant sous les tôles. La visibilité est particulièrement belle sur le Liban. |
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Accompagnée de mes 2 binômes Alain et Cyril, nous palmons tranquillement vers la poupe du Liban et là – arrêt sur image : « the » mola mola au nettoyage !!! Stabilisation, respiration maîtrisée, tels des enfants, nous sourions béatement dans nos détendeurs. Même « notre » chat noir profite du spectacle … sauf, qu’en bon chat noir qui se respecte, l’a pas son appareil photo pour cause de panne … Dorades, sars tambours, festival qui se poursuit jusqu’à la fin de la plongée sous les arches avec un bleu particulier à ce moment de la fin de journée. Nous voilà de retour au club pour l’heure de l’apéro, ça fait partie du savoir-être des Morses … L’équipe Clermont-Lyon n’en revient pas de nous voir si vite de retour, et partent tranquillement, le stress des bouchons marseillais évacué, se « vider » la tête sur le Liban. Vont s’en mettre plein les mirettes aussi – à part le poisson-lune. Faut croire que ça se mérite the « sunset » dive on Liban wreck ! A suivre Liban by sunrise ? … |
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- Écrit par : Véronique Gielly
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Début septembre, c'est la pré-rentrée, donc encore du temps-libre et une belle météo! Une occasion en or pour tenter une plongée rare et pourtant si accessible: le Liban, au "sunset" comme disent les Morses branchés! Sur une idée originale de Miss Véro, mise en musique par l'habituel "noyeau dur" du club, les amarres sont larguées sur le coup de 18h30. In-extrémis pour encore bénéficier des dernières lueurs de notre astre rougeoyant... la "faute" aux Clermontois que nous avons attendus mais qui n'en finissaient pas d'arriver! Tanpis, ils feront une plongée de nuit, en seconde rotation! Ma palanquée est à l'eau, juste au dessus de l'épave: Bruno, Mario et moi glissons lentement vers les eaux plus fraîches du fond. Martine et son inséparable binôme Philippe sont déjà en explo dans les entrailles du Liban. Nous choisissons la proue pour commencer. J'adore cette lumière douce qui baigne ce tas de féraille à l'histoire si tragique. Un gros loup me passe devant, je l'éclraire mais me ravise, préférant la relative clarté bleue sombre, mystérieuse et naturelle, à la lumière crue d'un phare surpuissant! Quelques coups de palmes, nous voici devant la proue, je prends du recul, touchant le sable. Un instant, je cesse d'expirer pour laisser place au silence absolu. Une colonne de poisson "meuble" l'arrière plan. Communion intime avec les éléments qui m'entoure. Je ne regrette pas mon appareil photo. Certes il est en panne. Certes il y'aurait de magnifiques clichés à rapporter. Mais vivrais-je les choses aussi pleinement? J'ai des doutes... et la suite de cette plongée particulière viendra me le confirmer, quand chemin faisant vers la poupe et après quelques incursions dans les tôles du navire nous tombons sur Véro et sa palanquée, eux-mêmes tombés en extase devant un drôle de bestiau: Mister Mola-Mola himself! Pas à 10 métres, pas de manière furtive, non! Les trois lascars sont là, à l'arrière de l'épave, bien installés à le regarder se faire nettoyer par les sars du coin. Un peu comme une projection ciné plein-air de fin d'été! |
P Photo Archive de M. Morand pour tout de même avoir une photo |
Aucun de nous six n'en revient. Nos regards en disent longs. Ne pas en perdre une seule miette. L'instant est rare, magique, et pour moi absolument unique! Ce poisson lune n'est pas bien grand mais il est si proche. Nous pourrions presque le toucher en tendant le bras! Farouche? Aucunement! Ah si, quand nous sommes arrivé il esquissa un semblant de fuite, puis trop heureux de se donner en spectacle il revint occuper la scène, à la grande joie de six gosses - pour la plupart quasiment cinquantenaire - qui n'en demandaient pas tant. A telle enseigne que Véro et sa clique s'en allèrent rejoindre leur palier avant la fin du show, nous laissant là face à cette étrange être venu des profondeurs. Depuis le temps que je rêvais de le voir si près, de lui tourner autour, de l'osculter presque sous toutes les coutures! Lui, impérturbable, se faisant faire sa toilette, nous laissa en profiter jusqu'au bout. Après cinq ou dix bonnes minutes de cette exquise séquence sous-marine, il décida de mettre fin à la représentation et s'éloigna tranquillement. Le bleu obscur avait envahi la carcasse de notre épave fétiche. Il était temps de se réveiller et de remonter faire nos neuf minutes de palier. Un temps interminable d'habitude, mais qui en l'état des choses fut une merveilleuse occasion de se repasser le film! Vous ne verrez aucune image de ce que nous avons vécu. Je dis bien vécu, bien au-delà de la simple vision. Il y'avait ce soir-là une intense émotion, une parfaite symbiose, un équilibre fragile qu'aucune photo ne rendra jamais. Et c'est un homme d'images qui le dit! Sur le bateau, les superlatifs fusent. Chacun rivalisant avec les mots que nos sensations abyssales nous imposaient! Moteur. Thierry à la barre nous ramène. Le Soleil au ras de l'horizon lance son dernier rayon sur Maire avant de prendre congé. Et "notre" Mola, sera-t-il encore là une prochaine fois? Réponse Normande obligatoire! |
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- Écrit par : Sami Sarkis
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Le dernier livre de notre Ami et adhérent à la section plongée vient de sortir. Au fond de son sac de plongée, le Têtard a trouvé de nouveaux récits d’aventure, inédits et authentiques. Gabriel Di Domenico, alias «Le Têtard», nous offre le cinquième volume racontant sa vie de plongeur. Grand professionnel, il a écumé les fonds marins de la planète, il a connu mille personnages ébouriffants, cocasses ou dangereux. Sous l’eau ou hors de l’eau, sa mémoire nous ramène des palanquées de souvenirs, pour notre plus grand plaisir. Car l’homme manie la plume avec un talent de conteur-né et une faconde toute marseillaise. Bagarres, accidents de chantier, coups de gueule et coups de foudre, anecdotes palpitantes se succèdent à un rythme endiablé, de Marseille au Nigéria. Emouvants souvenirs du quartier d’Endoume, démêlés avec le «milieu» marseillais, récit du différend qui lui valut d’encaisser... 2 balles de 11,43 ! Y figure un morceau de bravoure, une lettre adressée au célèbre PDG de la Comex, Henri-Germain Delauze... Gagner sa vie dans le monde du silence n’empêche pas d’être une “grande gueule” de la plongée ! La livraison par La Poste est gratuite. Qu'on se le dise, qu'on en profite !
Format 150 x 220 / 250 pages / photos N/B En vente dans la librairie en ligne à l'édition l'ancre Marine |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Callelongue, se trouve à l’extrémité sud de Marseille, considérée par les Marseillais, comme le bout du bout du monde, est devenu ce samedi de dimension internationale. Effectivement, plusieurs nationalités étaient là pour effectuer un baptême : les Luxembourgeois Yannick et Michaëlla, leur cousine Emilie de la Pointe Rouge, Olga de Valenciennes (le Grand Nord français !) et Valériane une pure Argentine. Malgré le Mistral, ils sont venus pour découvrir nos fonds sous-marins. La limpide calanque de Monasterio de l’île de Riou a comblé leur désir. Tous sont prêts à remettre çà ! Martine MALEGUE Sur la photo nos baptisés brandissant leur diplôme, entourés de leurs encadrants (nouvellement initiateurs) et du Directeur de Plongée supervisant la manifestation. |
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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