Ce dimanche 19 janvier 2025, notre randonnée a démarré du parking situé à proximité du grand portail du domaine départemental de Pichauris. Nous tournons le dos au domaine pour emprunter des pistes et sentiers agréables.
Après avoir longé un champ d'oliviers, nous découvrons deux puits aux noms bien provençaux, le puits de Romu et le puits d'Antonin ainsi qu'un canal d'irrigation. Nous sommes sur le domaine de la Bastidonne. Les puits ont été restaurés.
Peu après, nous arrivons à la route des Thermes que nous traversons prudemment et empruntons en face une piste montante qui nous conduit jusqu'au pied du Mont Julien.
Nous continuons notre ascension jusqu'à un petit col. Le sommet du Mont Julien apparaît au Sud. Nous faisons là notre pause déjeuner.
Ensuite, une dernière grimpette nous permet d'accéder au sommet du Mont Julien à 633 mètres, dans les contreforts du massif de l'Etoile et de profiter de la vue à 360°.
Au Nord, la Sainte Victoire, à l'Ouest, la chaîne de l'Etoile et la rade de Marseille, à l'Est, la Sainte Baume et les falaise du Mont Aurélien.
Un rocher rose attire notre attention. Il s'agit de celui de l'aire de la Moure sur lequel ont lieu les essais de largage des canadairs.
Les canadairs font le plein d'eau directement en vol en passant à rase-motte au-dessus d'un lac, d'une rivière ou de la mer, en déployant des écopes sous le fuselage. L'opération d'écopage est délicate et nécessite une formation spéciale.
Les écopes sont de petites bouches de 10cm x 12cm placées sous le fuselage. Il faut 9 à 12 secondes d'écopage pour remplir les deux réservoirs de 3 000 litres.
Ces avions bombardiers d'eau peuvent larguer de l'eau seule ou bien de l'eau additionnée de « retardant », un produit coloré de rouge qui ignifuge la végétation.
Nous empruntons un chemin caillouteux qui descend vers le Sud pour rejoindre la piste forestière qui longe le Ratier (568 mètres). La descente est raide et délicate car les cailloux roulent sous nos pieds. Nos genoux souffrent !
Le Ratier
Notre randonnée se termine dans la garrigue et sous les pins et les chênes Kermès. Puis, après avoir traversé une route, nous suivons sur quelques centaines de mètres le cours asséché du Jarret.
Malgré le temps incertain, nous avons fait une belle sortie. La pluie a commencé à tomber peu après notre retour.
Geneviève MARTIN