Le coin des Morses
Aujourd'hui 21 mai, les Morses étant plus nombreux que les samedis précédent, d'où embarquement sur le "Suscle II" amené de la pointe rouge par notre "Lulu" national.
Au total 14 plongeurs et deux accompagnateurs pour la sécurité à bord Pierre et Momo. Direction "Planier", par une mer légèrement ondulée et un soleil dominant. Arrivée sur les lieux, nous sommes surpris par le nombre d'embarcations de toutes sortes de la plus petite au gros bateau de plongée, ainsi que du nombre de plongeurs à l'eau.
Marc, Guy tous les deux photographes, sont mes binômes de plongée, nous voici immergés, dans une eau à 16° et une visibilité presque nulle, d'où, grande difficulté à ne pas se perdre de vue et d’apercevoir enfin l'épave du "Chaouen".
Historique:
(Le 21 février 1970, le "Chaouen"transportant 640 tonnes d’orages de Casablanca vers Marseille. Le capitaine ayant déjà prévenu le port de l'arrivée de son navire quand vers 22 h30, il heurte un haut fond, le sec de La Pierre à la Bague, les causes de ce naufrage restent inexpliquées. Après plusieurs tentatives de sauvetage et à cause du temps forcissant, le capitaine sera contraint de donner l'ordre d'abandon du navire et qui coulera le lendemain après-midi.
Sa poue restera émergée durant environ une quinzaine d'années, mais les tempêtes successives feront sombrer petit à petit le navirever le fond).
Durant nos 46 minutes de plongée et les 27 mètres de profondeur maximale effectuées sur l’épave, dans un brouillard digne des quais de Londres, ou de Rouen, nous avons pu y distinguer: Sars, mérous, dentis, dorades, labres, girelles, etc, et pris quelques photos plus ou moins réussies dans cet environnement hostile à la photo.
Photos: Marc MORAND, Guy MILANO, Jean Claude EUGENE.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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« La Cigale, ayant chanté tout l'été, se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue. »
Cette fable de Jean de La Fontaine - dédiée au Dauphin, le fils de Louis XIV et de Marie-Thérèse, alors âgé de 6 ans et demi - est parue en mars 1668.
En ce samedi 14 mai 2016, les Morses de Callelongue n’avaient pas encore plongé tout l’été et ne se trouvèrent pas dépourvus quand le mistral fut venu.
Certes, ils sont peu nombreux en ce samedi de fort mistral et de mer très agitée ; mais le président de la section plongée, sentant sa raison vaciller (voir photo en illustration), fit venir les quelques Morses présents et leur parla sans témoins:
« Travaillez, prenez de la peine: c’est le fonds qui manque le moins.
Gardez-vous de vendre l'héritage que nous ont laissé nos adhérents.
Un trésor est caché dedans.
Je ne sais pas l'endroit; mais un peu de courage vous le fera trouver: vous en viendrez à bout. Ne laissez nulle place où la main ne passe et repasse. »
D’où ce regain de motivation dans les travaux d’amélioration du confort, de finition des précédents travaux qui, au final, profiteront aux adhérents de la section plongée.
Pierre, Frédéric et Lucien consolident l’armature de la pergola supportant le paillon d’ombrage d’une belle couleur blonde, tandis que Christian fignole les joints du carrelage mural de la cuisine, carrelage qu’il a posé au cours de la semaine précédente.
Comme les Danaïdes condamnées aux enfers à remplir sans fin un tonneau troué, Jean Claude, comme chaque semaine, effectue seul – contrairement aux cinquante filles du roi Danaos - le nettoyage du barbecue gaz.
Pendant ce temps, Dominique explique à Martine comment se servir du programme "Adobe Photoshop Lightroom". En effet, pour assurer le renom des Morses dans les concours de photographie sous-marine, rien ne doit être laissé au hasard dans la préparation de nos futurs championnes et champions.
Marc, sous le regard intéressé de Lucien à travers son masque de plongée, finit la remise à niveau du tableau de chargement des blocs en vérifiant et réparant si nécessaire, et avec soin, les différents flexibles et raccords.
Mario se lance dans la réparation et le graissage de la (précieuse et souvent indispensable) perceuse du club, bref une journée encore de travail pour le bien-être de notre collectivité.
« D'argent, point de caché. Mais le président fut sage de leur montrer, avant d’avoir complètement déconnecté, que le travail est un trésor. »
[D’après les deux fables « la cigale et la fourmi » et « le laboureur et ses enfants »]
Photos: Marc MORAND et JC EUGENE
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene et Frédéric Allain
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Ce premier samedi de mai, me voici parti pour une plongée calanque, dans une eau à 14°, un fort courant de ramasse et une visibilité très réduite par le sable remué par cette ramasse et les algues rouges, qui volatilent entre les eaux.
Accompagné par deux photographes: Martine la parachutiste plongeuse, qui avait oublié l'ouvrit: le fameux parapluie?.. de son parachute (c'est Pierre qui nous à relaté cet oubli!), Geneviève aussi photographe et monitrice accompagné d'un de ses fils comme binôme, direction l'ancre du bout du monde plus (familièrement appelé celle de JC). Après avoir croisé une roue de bagnole avec encore son pneu, un cabinet de bateau ou de cabanon? Une recherche du site, en particulier du bloc carré de béton de 1,5 m de coté surmonté d'un anneau d'ancrage, se trouvant à la pointe d'une avancée de la roche, juste avant le sable, à une profondeur de 18 mètres.
Nous tournons le dos à l'ancre, pour découvrir après avoir parcouru une quarantaine de mètres sur le sable pour enfin la découvrir et y prendre la photo des Novis qu'Etienne nous avait apportée, pour la déposer sur l'ancre et y faire une photo comme cadeau aux jeunes mariés.
Après 61 minutes de plongée et une profondeur de 20 mètres maximum, nous voici de retour à notre base.
Après avoir pris une douche bien méritée, avoir rincé et rangé notre matériel, nous sommes allés prêter main forte aux Morses, qui étaient restés au club, pour installer les canisses sur la terrasse, en vue des beaux jours approchant.
Photos Marc Morand, Geneviéve Martin et Jean Claude Eugène
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Hercule lui avait accompli ses dix Travaux en l'espace de huit ans mais, qui n'avait compté ni le second ni le cinquième, Eurysthée lui en infligea deux autres bien qu'à aucun moment il fût dit qu'il devait y en avoir douze.
En se samedi veille du premier Mai (fête du travail), nous avons accompli un des douze travaux d'Hercule, sur le jardin de Caramassaigne (Le onzième des Travaux consistait à rapporter les fruits d'or d'un pommier, cadeau de la Gaia à Héra. Elle l'avait planté dans son jardin divin qui se trouvait sur les pentes du mont Atlas, là où les chevaux du char du Soleil, hors d'haleine achèvent leur randonnée et où les troupeaux d'Atlas (mille moutons et mille vaches) se promenaient paisiblement dans les pâturages. Lorsqu'un jour Héra s'aperçut que les filles d'Atlas, les Hespérides, à qui elle avait confié la garde de l'arbre, volaient les pommes, elle plaça Ladon, le dragon vigilant, autour du pommier pour en interdire l'accès).
En compagnie du roi "Kal" de callelongue, nous avons plongé sur le jardin deCaramassaigne (île de Riou), un des sites classiques des plongeurs marseillais.
Tout le long d'un tombant tapissé de gorgones et d'anémones, d'éponges, de gorgones de toute les couleurs, une rencontre avec: mérou, chapon, sars, serran, rouget, murène, saupes, etc.
Tout cela dans une eau à 13°, une visibilité très réduite, une profondeur maximum de 18 mètres et 45 minutes de plongée.
Il était temps de sortir car je commençais à avoir très froid.
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- Écrit par : Jean-Claude Eugene
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Depuis le dernier reportage des envoyés spéciaux du journal « Le Morse », les travaux de restauration du plafond de la cuisine ont pris fin.
Deux peintres d’élite du célèbre GIPN (groupe d’intervention sur plafonds nouveaux) sont intervenus en cours de semaine pour poncer et passer trois couches de blanc satiné.
Aujourd’hui, samedi 23 avril, se joue la dernière phase des travaux de printemps de la cuisine combinée avec deux sorties plongée (Calanque et pharillons de Maïre), une intervention technique sur des équipements sous pression et un épisode horticole, car les Morses savent se montrer polyvalents et multitâches quand la nécessité s’en fait ressentir.
Donc, après une activité de femme grenouille, Anne notre écologue préférée retrouve ses châsses remplies de fumier de cheval accompagnée d’un de ses collaborateurs, Mohamed; pour garantir des tomates de qualité, Luc notre biologiste rejoint le binôme pour apporter un complément de savoir-faire.
Christian et Lucien, admirateurs inconditionnels de Thomas Edison (inventeur américain qui réalisa la lampe à incandescence en 1879) assure – non sans difficulté - la remise en place du tube fluorescent au plafond de la cuisine.
Marc, convaincu que c’est l’homme qui doit dominer la machine et non l’inverse, reprend son corps-à-corps avec le tableau extérieur du compresseur et finit par vaincre: deux superbes manomètres au look vintage donnent dorénavant une allure « industrielle » au panneau de contrôle des pressions.
C’est après le repas en commun sur la terrasse qu’a lieu un épisode paroxysmique des travaux de printemps de la cuisine du club. Un trio de choc, avec un savoir-faire de nettoyeurs de scène de crime, se lance dans le balayage, le nettoyage, le lessivage, la vaisselle, etc. Anne, Bruno et Patrick (sans sa combinaison verte) sont impressionnants dans leur organisation du travail et l’efficacité qui en résulte.
Photos: Jean-Claude Eugène
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- Écrit par : Frederic Allain
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